UNE NUIT D'INSOMNIE...


Je suis dans attente heureuse du mystère d'un ruisseau lointain, que je voudrai éveiller de son sommeil d'ange pour ramener l'aube qui fait reculer l'ombre et la nuit, le faire docile à un désir qui tremble pour juste aller ensemble au plaisir commun qui enivre.

Je ne chercherai pas à savoir qui tu es, l'amante, l'épouse ou l'amie, ou quelque charmant fantôme avec qui j'aurai des jeux innocents, des caresses ingénues, ces instants adorables qui font la trame de l'amour, le moment divin ou l'on a l'espoir d'aimer.

Chimérique et touchant mon cœur rempli de toi se met à adorer dans le silence, ton corps frais de rosée qu'il fait se mourir en langueur au petit matin, le menant dans quelque joli bois ou tu te promènes seule, même si tu me sens tellement à tes côtés.

Tu sens mon baiser sur le tien qui s'appuie et se prolonge, entends mon cœur qui tremble de bonheur de te voir si brulante de volupté, et le tien devenant esclave et rebelle à la fois qui cherche à voiler son émotion quant aux heures qui semblent des fleurs.

Nos jolis mots sont vites devenus naïfs et familiers, tel un murmure d'amour sous nos pas, pour faire retrouver à  nos vies une clarté ou respirer librement, qui auront toujours leurs secrets tout en demeurant un mystère d'avoir cédé aux bercements du désir.

Tu te veux le couchant et l'aurore à la fois, le regard vert infernal et divin, un infini que j'aime mais que je n'ai jamais connu, même si nous n'avons pas attendu le printemps pour lever le dernier voile sur des matins ou les mots sont devenus des feux épars.

Tu te veux ma frivole, ma tendre passion, celle dont les mots hasardeux ont provoqué mon amoureuse audace, qui m'a fait suivre un rêve que je voyais courir devant moi, un ciel doux comme la lune qui suivait son chemin sans rien vouloir entendre.

J'ai le désir fier d'être celui qui sent souvent tes yeux se remplir de larmes d'abandon, qui te veux candide et claire comme une rivière, tel un jardin de splendeurs doux et tendre prêt à se donner à tout moment, car tu te sens à nouveau des ailes amoureuses.

Même si je suis à tes côtés tu sembles encore solitaire comme pour te prémunir de l'aveu du premier  jour, avec un mélange de joie et de moquerie, parfois un sourire triste mais envoutant, comme un jeune feuillage que le vent viendrait faire trembler gentiment.

Je suis venu à toi car un ange mystérieux me montrait le chemin d'un sein blanchissant et d'une lèvre au rire fin, un soupir odorant, une étoile fugitive dont je devine le feu du visage, le cœur battant et la tempe en fièvre de l'amour qui fait rêver.

Un mot, un songe, une pensée m'ont mené vers une âme triste, un pur regard, et un cœur ou nul ne penchait à nouveau ému, dont le jour dissipait les rêves de la femme que j'ai désiré garder dans mon âme afin qu'elle se sente chaque jour bien plus belle.

Dans une triste errance qui recherchait une présence, et un cœur que je devinais dans le ventre de la nuit  j'ai semé des mots doux comme une onde pour qu'ils cessent de laisser fuir leurs rêveries, faire que la lèvre s'amuse jusqu'à faire frissonner une gorge nue.

Tes lèvres sont si loin de ma bouche, pourtant chaque nuit  bien des serments, des soupirs et des baisers dorment près de toi pour mettre des fleurs en tes yeux, et faire que dans une tendre ivresse nous ne soyons plus que des amants qui soupirent.

"Ne te moque pas de ce texte, j'ai été au plus loin de ma nuit en te quittant et ce matin il me semblait avoir la gueule de bois." 

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