POUR LE PERE DE SAMIA...

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 La vie est une timide lumière, une flamme qui ne fera que vaciller d'un matin naissant à son crépuscule, mais très souvent s'éteint avant l'arrivée même d'un printemps...

Une humble bougie à la flamme fragile, ou une âme que le vent vient un beau jour souffler pour n'en faire qu'une ombre silencieuse qui marchera à nos cotés, nous laissant les souvenirs d'une vie douce amère qui fait pleurer et sourire.

Un esprit qui resplendira en mouvantes lumières, laissant derrière lui des bouts de mots frêles et vacillants à ceux qui voudraient pénétrer l'éternité, les bois sombres du temps, ou seulement un homme qui a écrit sa vie avec son coeur et son âme.

Une flamme émue qui a disparu doucement presque sans adieu, tant de coeurs tremblants dans un silence convenu qui s'obligent à songer aux heures tardives de la nuit des temps dont ils pressentent les parfums nostalgiques et radieux.




Parfois quand quelqu'un disparaît même si nous le connaissions pas, nous tentons de deviner son chemin de vie, les ombres et les lumières de celui ci dans une simple photographie, ou ce que disent de lui celles ou ceux qui l'ont approché.

Et dans tous les cas, nous nous sentons emplis d'humilité car il en faut du courage pour vivre et demeurer digne, les traits des visages étant des pages écrites à l'encre de petites joies et surtout de grandes douleurs qui jalonnent toujours nos vies.

Dans le visage de ton père Samia il y a une profondeur, ou plutôt l'abime d'une vie que tu n'as pas fini de sonder et qui constitue ton devenir, tu ne voudras plus faire sans, car il trace l'infini du seul horizon qui vaille, celui empreint de vos souvenirs.

 En hommage à Hamed KACI le père de SAMIA et beau père de Amar AYADI


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