MON AMIE...



 Il est des femmes qui oublient à quel point elles sont belles jusqu'à faire palpiter le cœur d'un homme, le bouleverser dans ses certitudes, le mener à envisager l'égarement propre à faire beaucoup de mal alentour.

Depuis quelques temps je me sens fragile, seulement un gamin accroché à des yeux rieurs, une bouche vermeille et un parfum de bonheur qui se joue de mes pensées, et pourtant je sais que je demeurerai raisonnable.

Je n'ose pas imaginer ces mots là allant vers elle et le mal que j'insufflerai en son esprit, car elle a des valeurs qui l'obligerait à fuir, la privant de l'insouciante amitié qui la lie à nous et lui fait un regard si avenant.

Je rends grâce à toutes ces qualités réunies en elle, cette façon d'être belle sans le vouloir qui fige celui qui l'effleure d'une petite pensée qui jamais ne lui sera rendue, car elle semble ailleurs seulement née pour plaire.

Je ne lui dirai rien d'un sentiment que j'étoufferai car elle mérite qu'on ne trouble pas une vie, mille fois recollée et souvent aux abords d'un mal être que rien ne laisserait supposer, elle à qui rien ne semble manquer.

Je l'aimerai dans le secret de mes pensées et je m'aventurerai à l'occasion dans la profondeur de son regard qui a tant à dire mais se retient, même si la pudeur ne devrait jamais voiler la fierté d'être de celles qu'on envie.

Elle sera l'amie chère à mon cœur, moi qui n'ai jamais eu des femmes que l'amour je me ferai fort de la serrer contre moi sans la toucher, lui faire avec des mots un cocon de tendresse qui l'obligera à s'évader.

" J'entends tellement ses souffrances que je me garderai d'en rajouter.


 

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

L'EMPRISE AMOUREUSE

UN MONDE INCERTAIN

LE MIROIR D'UNE AME.