UNE EXISTENCE HUMBLE...



 J'ose des mots simples pour des existences humbles, pour ces femmes qui dés la plus tendre enfance sont des êtres piégés par l'exil et la vie, et qui sont mortes de nostalgie il y a longtemps, si simples et tellement authentiques...

Bien souvent des yeux de braises desquels perlent des souvenirs qui s'emboitent et se tissent entre eux avec légèreté malgré la misère, les privations et tant les vexations, juste des instants de poésie qui viennent faire sourire le quotidien.

J'ose un hommage à ces mères et ces femmes à la rigueur sans faille qui oscillent entre une certaine joie de vivre et davantage de valeurs ancestrales et incontournables, qui ne font que les plonger dans un isolement total.

L'exil, la solitude et la nostalgie de celles qui demeurent dans l'ombre, emplies d'une souffrance intérieure dont nul ne pourrait se remettre, et qui sont la noblesse dans la simplicité, un appel à la joie, ou un simple chant de berger.

Elles sont nos mères qui nous touchent au cœur, nos femmes qui passent de la gêne à la fierté de leurs origines, qui ne parlent pas d'amour par pudeur mais dont l'amour est davantage que leurs silences, presque des cris du cœur...

J'ose faire d'elles les héroïnes d'un écrit, elles que dans l'enfance j'ai vu chercher du bois, de l'eau au puits, emmener paitre les animaux, et aller dans les champs en riant aux éclats, d'avoir la vie chevillée au corps.

Car ce sont les femmes qui inventent le bonheur et le partagent, qui tout en vivant la vie pour de vrai sont dans la générosité et le partage, jusqu'à ce que la vieillesse, la solitude et la maladie n'aient raison d'elles, les plient ainsi que leur désir d'êtres au monde.

La plus belle demeure de ma mère sera désormais ces rochers ombragés qui surplombent le village qui l'a vu devenir femme, puis mère avant que de la voir s'envoler pour un lointain exil qui n'a jamais cessé, comme le vague que je voyais dans le bleu myosotis en éternel horizon.

Je n'ai pas voulu écrire sur le vif de l'émotion, mais je me suis remis à sourire de ne retenir d'elle que la beauté sans fards qui était la sienne, et la magnificence d'un regard azuréen qui m'habitera pour toujours, de ne le retrouver nulle part ailleurs.



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