UN ROYAUME DE VERDURE.
"J'ai mis des mots sur nos échanges de ce clair matin pour me les remémorer dans un an, ou deux, peut-être trois et même en sourire ensemble dans très peu de temps au vu de la connivence qui se fait inspirante et empreinte d'une légèreté qui fait un bien fou."
Pour toi Dali,
Il s'agit de t'arrêter pour voir la beauté là ou elle se trouve, un coucher de soleil, un reflet de lumière dans les arbres, ou le chant d'un oiseau.
Et il suffit de t'allonger sur l'herbe, les feuilles ou la mousse pour ressentir un plaisir tremblant, car les pierres , l'eau et le vent, les grands arbres penchés, les arbustes fous sont un murmure de bruits charmants qui réveille l'âme des fleurs et le baiser frais et rosé des clairs matins.
Une flaque dormante, un ruisseau qui pleure, ou un corbeau hésitant avec au loin un tout petit bout d'ardoise te suffisent pour te sentir au cœur du monde, et sur les ailes du vent un éclat de soleil qui se confond avec le ciel pour te faire retrouver l'enfance et tant les parfums d'autrefois.
Et très souvent tu es telle le rêve lent d'un oiseau solitaire, un frisson d'air, et ce va et vient d'un vent qui te mène jusqu'à une nuit douce et tranquille, ou une colline de mots tendres qui te sont une sorte de haute splendeur et des fraicheurs écloses, t'attend pour s'offrir en un infini sourire.
Sereine et splendide comme un soleil couchant qui s'est enquit des confidences du vent et surtout de la gouaille des oiseaux, tu daignes revenir parmi nous pour tenter de nous convaincre à notre tour de nous envoler jusqu'au ciel et d'épouser un nuage, pour fuir un temps les laideurs du monde.
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