PROMESSE D'AVRIL
Perdu dans le pourquoi des choses, j'ose encore sourire à l'averse et à ce jardin désert, au printemps qui me faisait vaguement attendri moi qui ressent les temps présents qui me pèsent et m'ennuient comme étrangement vides de sens.
Les mots voudraient inventer le chemin qu'il me reste à parcourir, et retrouver des souvenirs pour les rendre plus supportables, peut-être redessiner les lieux que je voudrais seulement oublier, les laisser très simplement derrière moi.
Les mots il faut qu'ils nous aiment pour leur faire dire ce que l'on veut, raconter nos émotions, l'infini de nos pensées, retenir une promesse d'avril au charme subtil , mais lorsqu'on a tant vécu peut-on reprocher à une rose ses épines ?
Se refermer comme tant de fois sur ces émotions qui me font aller là ou je sais que la porte finira par s'ouvrir un temps parfois long à d'autres fois court mais que je ne puis m'empêcher d'explorer de par de trop candides sentiments.
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