IL SERAIT BIEN DOMMAGE
En dehors du fait que t'oublier est douloureux au possible et que tu ne sauras jamais à quel point je m'étais mis à t'aimer m'est insupportable, mais ainsi vont les sentiments de la vie qui souvent nous échappent quoique l'on fasse pour les retenir de n'avoir jamais assez d'audace en nos cœurs.
Ton sourire a la délicatesse singulière de ce qui est précieux mais dont je n'aurais point de souvenir, car je n'ai pas osé me confronter à tes tendres années et à toutes les illusions qui promènent en toi le temps de tout ce qui est possible, alors que je suis seulement ravi de pouvoir croiser le tien regard.
Mais je veux te voir sourire à ce qui n'est après tout qu'un compliment que je rends à l'ineffable d'un charme que rien ne vient démentir, à une beauté empreinte d'une lumière qui enflamme le corps, le cœur et l'âme de quiconque se perd à l'entour ou a le bonheur d'être face à celle qui ne s'oublie pas.
Depuis quelques temps je suis dans l'esquive pour ne pas avoir à découvrir de la gêne en toi, car je me suis peut-être montré empressé de par mes écrits, qui ne sont que la seule façon d'approcher ce qui n'est que le rêve bien tendre dont je fais l'aveu et dont je tente sans trop y croire de me guérir.
Je ne pense pas te devoir des excuses car je suis victime d'un élan sincère de mon cœur émerveillé et perdu devant toi qui ressemble au premier matin du monde, et que les mots aussi beaux soient ils ne sauraient raconter sans être imparfaits ou insuffisants quant à ce que mes yeux me racontent.
J'aimerais ton amitié, ou à défaut une franche camaraderie plutôt que la distance que nous nous imposons sans bien comprendre pourquoi et qui moi me gène doublement du fait que je suis blessé de tant de retenue et aussi de la maladresse d'une attitude et d'un regard qui semblent te fuir.
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