CAMELIA

 

          Des mots en guise de fleurs,

C'est tel la brise de mai qui heurte notre plus profond,
indifférente à tout pareille à la beauté à son aurore,
La fleur qui vient de naitre et pousse à la disgression,
L'homme d'habitude si sage et qui reconnait ses torts.
 
Au cœur de l'hiver elle créé le hasard qui rend heureux,
Du fait de son charme épanoui qui fleure si bon la vie, 
Exprimant l'amour romantique le seul qui nous émeut, 
Car il se veut un oiseau de passage, l'éternel incompris.

Son côté inaccessible tend à dissimuler sa sensibilité,
Mais on devine l'éloquente, la rêveuse vive et ardente
Tel un feu qui s'entretient, la grâce presque étudiée,
Dont le cœur s'ouvre encore malgré l'âme résiliente.

La perle d'Orient qui n'ignore pas un monde de flatteurs,
En ses yeux qu'on aspire à consoler une peine inconnue
L'âme inquiète, le cœur indécis offrant le ton de douceur,
La décence irrésistible qui séduit d'être souvent imprévue.

   
   Mais pourtant,

Il est dans ce regard volontaire et sincère une expression,
Le semblant de désarroi mélancolique, la vulnérabilité
Qui est tel le regret d'avoir l'audace en lieu de la raison,
En ce monde qui nous dénie le droit à trop de sensibilité. 

En elle je sens du caractère entre élégance et harmonie,
Le tempérament de feu et l'accent sincère d'un regard,
Qui dénote la volonté de celles qui ont fait face à la vie,
Au point de ne plus se fier à ce qui n'est que si aléatoire.

" Un poème à l'instar d'un bouquet de fleurs." 
                                                                             Pour CAMELIA 



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