Dites lui que j'ai passé de douloureux moments à me demander en quoi j'avais failli et ou est le tort de subir l'emprise amoureuse et les d'ineffables émotions qui vous traversent sans vous permettre la moindre alternative que celle de mourir longuement car ainsi vont les passions qu'elles blessent. Je sais qu'elle ne voulait aucunement me faire mal, elle qui a tant souffert, elle ne s'attendait juste pas à mon romantisme exacerbé par une beauté qui semble venir d'ailleurs, et des traits de visage si doux qu'ils gravent en vous l'envie de les toucher et leur faire dire tout ce qu'ils recèlent de secrets. Elle ne m'a pas donné la chance de partager nos ressemblances, ces chemins de vie qui parlent d'eux mêmes, ces enfances endolories par des questions demeurées sans réponse, et les regards dépourvus d' empathie alors qu'ils étaient supposés nous protéger, offrir de la douceur à nos yeux d'enfants. Pourtant j'avais ta...
J'ai l'impression d'une humanité touchée en plein cœur, qui en gémissant vogue sur un torrent qui emporte tout ce qui hier était considéré comme la norme, un monde qui n'est plus que futilités. L'imagination des hommes est elle à ce point tarie qu'elle ne sait plus que nous mener vers l'incompréhensible et à des évènements aux conséquences considérables dont nos gouvernants ne tiennent que petitement compte. Ils nous intimident et nous humilient, nous entrainent vers quelque chose de vague et de terrifiant, et comme s'ils avaient une singulière capacité à savoir tout mieux que quiconque détricotent tout ce qui avait du sens. Des politiciens qui trahissent leurs promesses, et alimentent une violence qui se veut le seul écho aux injustices criantes, et des règles qui sont des bavardages dénués de sens dans un monde qui ne croit plus en rien. On ne cesse de nous créer d'autres vérités, et de réfuter l'essence éternelle des choses auxquelles depuis...
Afin de sublimer une souffrance d'enfance, la détresse d'un certain silence, la morsure d'affection je me suis mis à écrire et vivre d'extrêmes intimités, celles que la vie permet à ceux qui gardent les yeux grands ouverts sur tous les frissons d'eau qui lavent l'âme, ces instants énormes d'émotion. Je me suis guéri de l'enfance par une écriture instinctive et la vie s'est ainsi déroulée en imagination au gré de quelques caprices, en dépit des doutes et du dérisoire de rencontres auxquelles j'allais avec intelligence, générosité et humilité tant je me sais éperdument épris de la musique de l'amour. Au cours des jours et du temps, des mers de tempêtes ou de silence, j'ai si souvent fait naufrage mais j'ai appris à sublimer et comprendre la femme jusqu'à faire miennes ses angoisses, quitte à en ressortir mais jamais entier car il me fallait à force d'aimer le féminin accepter tous les passages obligés. 2pouser l'émerveilleme...
Commentaires