UN RÊVE SOUFFRANT

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  Tu m'as laissé avec les mots, ceux que nous avons échangés et qui continuent de faire vivre un rêve qui m'a fui, que je n'ai pas su retenir de trop d'impatience, tant tes sentiments avaient besoin d''être seuls au plus près de ton âme, et dans l'antre ou se réfugie ton cœur que tant de choses blessaient, 

Je leur rend visite souvent en espérant t'y retrouver, ou découvrir un détail qui éclairerait ma vie et raviverait le souvenir du sourire au fait de mes pensées les plus intimes alors que rien ne présageait les aveux qui se sont ensuivis, à l'aune des regards amusés qui se racontaient déjà l'un à l'autre.

Notre rencontre je l'ai revécue mille et une fois, me faisant à chaque fois encore plus mal car si je sais combien je suis sincère j'ignore tout des raisons qui font que tu t'es éloignée sans rien dire, comme si tu m'avais déjà tout dit entre les lignes, dans tes silences je n'ai pas su deviner la tienne souffrance.

Je conçois que tu n'es pas trop loin car à la maison d'aucuns t'évoquent toujours, brisant mon cœur et emportant mon âme vers ces temps qui semblent derrière moi alors qu'ils me précèdent quoique je fasse car tu n'es pas de celles qu'on oublie, non plus que celle dont on ne se souvient plus des traits.



Si le hasard fait que tu rencontres ces mots, souviens toi seulement de ce baise main qui t'avait plu et qui m'avait échappé car ta grâce était telle que j'ai été subjuguée et que je n'ai pas su le dissimuler à notre entourage, encore à présent le souvenir de mes lèvres qui effleurent ta main parait si vivant.

Il est un trouble que je ne laisserai jamais s'évaporer, celui d'une silhouette gracile qui respire la volupté, d'un esprit fin qui transcende les pensées jusqu'à faire naitre l'improbable, car toi et moi ne devions jamais nous rencontrer, et tes yeux m'exprimer ce qui ne semblait pas à ma portée car tellement plus jeune.

Pour Z dont le silence est une torture 


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