Articles

KENDIRA MON VILLAGE

Image
                   KENDIRA  Loin des bruits du monde, le cœur se souvient de ce que l'âme seule sait voir. l'héritage du passé et son authenticité tel un refuge face au temps qui semble suspendu, et tant ce grand silence qui oblige à l'humilité. Même au cœur de l'hiver entre le roc et l'herbe rare, l'immobilité majestueuse de ce lieu aux cimes enneigées, ce village au charme indicible semble un appel  à retourner vers mon univers à son aube, ainsi qu'un recommencement.

YUNUS

    YUNUS Voilà que le beau et l'émouvant  Ne sont plus que tremblement, Que notre monde harmonieux Disparait en des tristes adieux. Se sentir remplis de tristesse Quand tout n’est que caresse,  Voir Yunus les larmes aux yeux Rend ce départ plus douloureux. En nous c'est comme un remord Quant à une innocence bafouée, Qui laisse du coup moins forts, De tendres copains bouleversés. L’amitié que rien ne doit entamer N'est plus que sanglots réprimés, L’adieu qui mure dans le silence, Faisant tel un accroc à l'enfance.  Pleurer l’ami si plein d’attentions Qui s’éloignait de nous en sanglotant, Est plus que tout tellement désarmant Pour nous qui ne vivons que de passion. Nous nourrissons le fol espoir que nous nous reverrons un jour.                              Ayden,Wally  

L'HOMME QUE JE TENDS A DEVENIR

                   L'HOMME QUE JE SENS EN MOI   J'ai le vibrant désir d'une vie infiniment plus grande qui m'obligerait à un cheminement supposant une autre lumière, et à un don de soi   autrement plus intense car il  préparerait vraiment au rendez vous du couchant . Je ressens qelque chose d'inattendu et d'inéspéré qui m'appelle, m'entraine vers l'inexprimable qui se tient loin du chaos de monde, entre une évidence et un mystère que l'on ne saurait distinguer, dont on sait seulement qu'il est une quête de beauté et de vérité. Etre avec soi d'une extrême exigence et fuir ses désirs, ses sympathies éphémères qui vont et viennent au gré des circonstances qui ne sont que le miroir de ce que nous sommes dans l'instant et si loin de ce à quoi aspire l'âme silencieuse de ce que nous lui accordons si peu la parole.

CAMELIA II

  Je sais, tu te demandes pourquoi encore je fuis Ta présence et tes regards, moi qui hier encore N'avait pour pensée que le désir fou et l'envie Qui je le crois et tellement ont scellé mon sort. Et pourtant au bout d'un temps j'ai vu l'évidence De ce qui jamais ne serait, la pâleur d'un rêve Qui est survenu au détour d'une illusion brêve. Au seuil d'une école et les sourires de l'innocence. D'un coup j'ai eu le désir de ne plus gêner le ciel  Qui est venu un temps éclairer le mien surpris De voir se dissiper les ans qui pésent sur sa vie, Du fait d'un sourire qui en moi se voudra éternel. Je voudrais juste dire à quel point j'aime te voir, Differente de ces autres femmes bien volubiles Mais je n'oserai plus heurter ton air tranquille Me suffisant du rêve de toi, éphémere et illusoire.

LE 22 SEPTEMBRE 2025

                   LE 22 SEPTEMBRE  En ces temps ombrageux il est parfois de pâles clartés  pour ceux qu'un sort aveugle fait naitre en ce monde ignoble alors qu'ils ne demandent qu'un peu de compassion, celle qu'on ne leur accorde guère alors qu'ils ne sont  que des frères déchus. La sensibilité contenue des peuples, vite aigrie par l'injustice qui règne en maitre et le fait que nous les hommes pouvons encore interroger nos consciences fait en sorte que le palestinien, martyr cruel et émerité à nouveau rêve d'un soleil lointain. Des visages entre souffrance et épuisement et une terre ou l'on doit apprendre à tout supporter se surprennent à sourire à la liberté simplement évoquée par les grands d'un monde confus et lourd de suffisance auxquel nous avons confié l'humanité. A tous ceux qui sont restés d'une politesse contrainte face à d'autres dont le cynisme fait qu'on se soumet bon gré mal gré, j'aimerai dire que la vérité...

LE 16 SEPTEMBRE 2025

Image
     De l'amie dont j'ai appris tous les sens de l'amour, un continent bien plus vaste qu'un regard d'homme.

INES ET LYES

        INES ET LYES       Il nous semblait voir le ciel et l'océan réunis Dans  un serment ou l'on se promet l'infini, L'un se déclinant tel un coeur printanier Lautre en galant qui lui inventerait son été. Ils n'étaient que les ailes du temps qui vient Mélanger l'émotion au serment partagé,  Et nous autres l'écho d'un bonheur annoncé Tant nous en étions davantage que certains. Il y avait le vent qui entonnait une romance Que seules leurs âmes pouvaient atteindre, Elles ont lié nos mains jusqu'à étreindre, Leur horizon, empreint de belles espérances. Tous les yeux ont convergé vers le seul pays Tendre et plein de douceur ou vibre la joie, Qui réunit tout un monde riant aux éclats Inspiré et touché par une si belle harmonie.              Le  05 septembre 2025           Château du Bois du Rocher