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MERCI MADAME

         MERCI MADAME D'avoir compris le sens des regards de l'enfant  Que le seul hasard semble t-il vous a confié, Auprès de vous il s'est épanoui jusqu'à aimer, Dés l'aurore se réveiller tout comme un grand. Vous  faites partie de sa vie et il sera un peu vous, Car au devant de ses pas devenus plus confiants, Se profileront toujours ces instants des plus doux. Que vous lui permettiez pour qu'il aille de l'avant. Nous étions très rassurés de le savoir à vos cotés, Entouré de votre bienveillance et de votre savoir Et cela était bien loin de nos plus grands espoirs Car l'école nous le savons n'est pas chose si aisée. Mais au fur et à mesure que nous vous découvrions, Que les barrières qui nous séparaient s'estompaient, Nous vous avons tellement apprécié et à juste raison  Tel si nous savions que la vie un jour nous séparerait.   Maitresse AYDEN  ELISA DE ROCHE 

L'ANNEE SE TERMINE

                   L 'ANNEE SE TERMINE J'ai aimé cette année, riche de ton amitié Celle qu'avant tout tu sais je recherchais, Je venais un peu à l'école pour retrouver Le spontané d'un sourire qui m'a attaché. A toi seule tu as fait que passent les jours Et les mois qui se sont plus tard ensuivis, J'étais si heureux de te trouver à l'entour, De la vie qui fait que point on ne s'ennuie. Il est des silences qui sont des promesses, Elles viennent et s'en vont tel un souvenir Que si souvent on a grand mal à retenir Même si l'idée de le perdre nous oppresse. C'était bien, et même une sorte de rêverie Une conversation tournée vers l'intérieur, Il y avait moi et ce que me disait ce cœur, Qui tend vers le sourire qui invite à la vie. Il y avait bien trop de pudeur en tes yeux Dont je devinais les froissements des hier, Et davantage en mes regards qui naguère Ne se souciaient jamais d'être si  désireux. J'aimerai longtemps les abords d...

UNE POIRE SAINT JEAN

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   J’ai eu à tenir entre mes mains une poire Saint Jean que ma grand mère a planté, sans savoir qu’un demi socle plus tard elle m’inspirerait ces mots venus de fin fond de mon coeur, des tréfonds de mon âme que ne nourrit aucun souvenir, elle a dû me tenir dans ses bras à une époque où je n’avais pas conscience des sentiments à mon endroit. J’ai bien souvent regardé la photo d’elle accrochée au 136, et je me rappelle de ce jour d’octobre 1967!ou les larmes de mon père à la nouvelle de son décès m’ont à peine touché mais je n’avais alors que le coeur d’un enfant de 13 ans,  Quelque chose a changé en moi sans que je ne sache trop quoi, mes pensées m’entraînent vers certaines beautés d’un passé qui s’est arrêté devant moi pour que je m’en éclaire d’une toute autre façon, comme si c’était elle qui tirait les ficelles et que je devenais une marionnette. Je crois aux signes du destin quitte à ce qu’il faille un long cheminement avant que de réaliser que ce qui se dessine ne res...

LES SOUFFRANCES

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 Au fil des jours et des conversations on apprend beaucoup des souffrances des autres, ces mêmes qui sont notre sang et notre lien avec un passé qui se fige désespérément, si ancré qu’il est entre un hier douloureux et un demain qui voudrait vivre indépendamment des souffrances que rien n’est venu distraire. Aujourd’hui nous avons incidemment évoqué les difficultés d'un pays dont les habitants ne sortent jamais la tête de l’eau quoique l’on fasse, entre souvenirs douloureux et dénuement persistant, rancœurs et rancunes tenaces, haine viscérale sans fondement autre que l’envie et la jalousie, les mesquineries en tout genre, et tant les traumatismes des années de plomb. Ce soir je les ai vus plus telles des victimes plutôt que les objets d’un ressentiment, celui qui m a volé des années et un temps qui ne reviendra pas mais qui me conduit à réfléchir d’une toute autre façon et à comment laisser une empreinte plus légère, tel s’il me fallait me faire pardonner une attitude étrangement ...

CE QUE J’IGNORAIS.

 Qu’il suffisait d’un rien, un temps de quiétude ou un silence éloquent, quelques souvenirs emplis de visages oubliés ou de ce frisson que procure un vent qui te replonge dans l’univers que tu pensais relégué loin derrière pour te ressourcer avec ta  vraie nature, l’enfant enjoué que tu n’as jamais cessé d’être. En retrouvant ces chemins autrefois de simples sentiers, ces roches combien millénaires, et une végétation qui se suffit à elle même tu retrouves les cris malgré tout joyeux d’un hier que ton subconscient attristait, car la mémoire d’un enfant est orientée par les dires des adultes que vie aura éprouvé. Sur la tombe de ma grand mère paternelle dont je n’avais que l’écho grave et douloureux d’un moment de l’enfance j’ai laissé couler des larmes qu’elle a recueillies en souriant comme si elle avait toujours été assurée que je lui reviendrai, d’avoir grandi pour une revanche qui n’avait pas lieu d’être,  Mes colères s’éloignent les unes après les autres, et les flou...

UN ENTERREMENT

         UN ENTERREMENT  Un chemin escarpé niché entre des entrelacs de broussailles difficilement accessible à pied et surtout pour des gens de la ville, pierreux et qui faisait des sinuosités que les lézards aiment emprunter, nous a conduit vers ce cimetière que rien ne laisse deviner, caché entre deux creux de montagne comme loin des regards du quotidien.  La tombe était déjà creusée, telle a l’habitude profonde et assez large tel pour ne pas mettre à l’étroit un corps que la vie avait déjà malmené, la maladie abimé, dont la souffrance avait à force accentué le désir de délivrance, un corps encore jeune, celui d’une jeune femme de quarante cinq ans m’a t-on dit ! Le cops a été porté par une poignée d’hommes, juste posé sur une sorte planche recouverte de draps fins, personne ne manifestait de fatigue et ce malgré la distance parcourue tel s’il fallait faire montre de respect, honorer celle qui quittait définitivement ce monde qui lui devenait trop d...

TES PLUS BEAUX SOURIRES

           TES PLUS BEAUX SOURIRES  Tes plus beaux sourires c'est aux tiens que tu les offrais, Chacun d'entre nous à tes yeux était un véritable soleil, Et tu riais  toujours comme une enfant qui s'émerveille Tant à la moindre occasion le tien visage s'illuminait. Tu avais un cœur bien trop grand et ouvert à des joies Chaque jour renouvelées peut-être d'en avoir manqué, Du fait du père que tu n'as jamais senti au fond de toi Et qu'en chacun de tes frères tu as eu l'envie de trouver. C'est comme l'unique charme de la famille qui s'en va Nous laissant la mine grise et en un horizon assombri, Car tu étais de celles dont la providence ne voulait pas Mais qui s'est évertuée à faire de la vie un bien bel abri. Une petite lumière, le brin de fantaisie, des yeux clairs Qui éclairaient la personne qui venait au devant d'eux, Ma tante était une délicate présence, le ciel bien joyeux D'une famille et de nous tous mais surtout de ses frères....