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MA JOSS

  Le 06 Décembre 2025     J'ai le plaisir pour la énième fois de te souhaiter le plus merveilleux des anniversaires , tout en me remémorant le fil d'une merveilleuse amitié, de celles qui s'ancrent en vous pour ne jamais  tarir, et tout en laissant dans son sillage l'indicible mélancolie des années écoulées Je te sais heureuse depuis fort longtemps, épanouie comme la rose à son printemps, libre tel l'oiseau que seule la brise effleure, une vie que tu avais grand peine à imaginer qui chaque matin à nouveau t'étonne tellement tu es si peu habituée à la légèreté de ton nouveau chemin de vie.  Là ou tu te confrontes au seul souci qui vaille, sourire encore et toujours à ceux qui sont les tiens, ces petites filles au charme indéniable qui font ta demeure plus belle encore quant au désordre qu'elles y mettent la faisant ressembler à la touche d'un peintre, ou à la note exacerbée d'un pianiste. J'ai l'impression que l'éloignement rapproche les â...

KENDIRA MON VILLAGE

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                   KENDIRA  Loin des bruits du monde, le cœur se souvient de ce que l'âme seule sait voir. l'héritage du passé et son authenticité tel un refuge face au temps qui semble suspendu, et tant ce grand silence qui oblige à l'humilité. Même au cœur de l'hiver entre le roc et l'herbe rare, l'immobilité majestueuse de ce lieu aux cimes enneigées, ce village au charme indicible semble un appel  à retourner vers mon univers à son aube, ainsi qu'un recommencement.

YUNUS

    YUNUS Voilà que le beau et l'émouvant  Ne sont plus que tremblement, Que notre monde harmonieux Disparait en des tristes adieux. Se sentir remplis de tristesse Quand tout n’est que caresse,  Voir Yunus les larmes aux yeux Rend ce départ plus douloureux. En nous c'est comme un remord Quant à une innocence bafouée, Qui laisse du coup moins forts, De tendres copains bouleversés. L’amitié que rien ne doit entamer N'est plus que sanglots réprimés, L’adieu qui mure dans le silence, Faisant tel un accroc à l'enfance.  Pleurer l’ami si plein d’attentions Qui s’éloignait de nous en sanglotant, Est plus que tout tellement désarmant Pour nous qui ne vivons que de passion. Nous nourrissons le fol espoir que nous nous reverrons un jour.                              Ayden,Wally  

UNE BRULURE AU COEUR

    Bien souvent ma mémoire se réveille à ces fragrances et instants privilégiés qui furent les nôtres, à la femme un peu contrainte et tellement rigide qui ne se permettait rien, tel si elle était figée en d'indicibles tourments et doutes mêlés, et son visage si délicat qu'il m'émeut et m'émerveille. Après l'avoir tant contemplée et adorée j'ai fini par suivre l'élan et le désir qui me poussaient vers une dignité sans fard qui portait silencieusement les choses sans pouvoir les exprimer, une grâce émouvante qui appelle à la gratitude, et n'était plus qu'un désir d'être aimée informulé. Une beauté qui m'a laissé interdit, que je n'ai pu qu'adorer en silence, discrète, secrète mais toute en simplicité, avec des yeux teintés de mélancolie qui trahissaient des douleurs cachées, la femme qui savait voir et sentir, deviner ce qui se cache au delà du regard  de l'homme qui approche. Elle a touché en moi un endroit insoupçonné jusqu'...

L'HOMME QUE JE TENDS A DEVENIR

                   L'HOMME QUE JE SENS EN MOI   J'ai le vibrant désir d'une vie infiniment plus grande qui m'obligerait à un cheminement supposant une autre lumière, et à un don de soi   autrement plus intense car il  préparerait vraiment au rendez vous du couchant . Je ressens qelque chose d'inattendu et d'inéspéré qui m'appelle, m'entraine vers l'inexprimable qui se tient loin du chaos de monde, entre une évidence et un mystère que l'on ne saurait distinguer, dont on sait seulement qu'il est une quête de beauté et de vérité. Etre avec soi d'une extrême exigence et fuir ses désirs, ses sympathies éphémères qui vont et viennent au gré des circonstances qui ne sont que le miroir de ce que nous sommes dans l'instant et si loin de ce à quoi aspire l'âme silencieuse de ce que nous lui accordons si peu la parole.

CAMELIA II

  Je sais, tu te demandes pourquoi encore je fuis Ta présence et tes regards, moi qui hier encore N'avait pour pensée que le désir fou et l'envie Qui je le crois et tellement ont scellé mon sort. Et pourtant au bout d'un temps j'ai vu l'évidence De ce qui jamais ne serait, la pâleur d'un rêve Qui est survenu au détour d'une illusion brêve. Au seuil d'une école et les sourires de l'innocence. D'un coup j'ai eu le désir de ne plus gêner le ciel  Qui est venu un temps éclairer le mien surpris De voir se dissiper les ans qui pésent sur sa vie, Du fait d'un sourire qui en moi se voudra éternel. Je voudrais juste dire à quel point j'aime te voir, Differente de ces autres femmes bien volubiles Mais je n'oserai plus heurter ton air tranquille Me suffisant du rêve de toi, éphémere et illusoire.

LE 22 SEPTEMBRE 2025

                   LE 22 SEPTEMBRE  En ces temps ombrageux il est parfois de pâles clartés  pour ceux qu'un sort aveugle fait naitre en ce monde ignoble alors qu'ils ne demandent qu'un peu de compassion, celle qu'on ne leur accorde guère alors qu'ils ne sont  que des frères déchus. La sensibilité contenue des peuples, vite aigrie par l'injustice qui règne en maitre et le fait que nous les hommes pouvons encore interroger nos consciences fait en sorte que le palestinien, martyr cruel et émerité à nouveau rêve d'un soleil lointain. Des visages entre souffrance et épuisement et une terre ou l'on doit apprendre à tout supporter se surprennent à sourire à la liberté simplement évoquée par les grands d'un monde confus et lourd de suffisance auxquel nous avons confié l'humanité. A tous ceux qui sont restés d'une politesse contrainte face à d'autres dont le cynisme fait qu'on se soumet bon gré mal gré, j'aimerai dire que la vérité...