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NUIT D'ETE

                     NUIT D'ETE  Comment ne pas aimer l’amoureuse rosée D’une nuit plus belle que le jour,  Qui me fait les soupirs étouffés,  Et comme si je me remplissais d’amour. La tendre rêverie, d’une étoile aux cieux  Qui rend même les oiseaux rêveurs,  Les vapeurs du matin tendres aveux,  De cette nuit d'été si chère à mon cœur. Tel un nuage flocon de laine murmurant,  Un parnassien qui déploie ses ailes,  Sur mes pensées, ce sommeil transparent,  Qui a mon regard ne sont point rebelles. Comme il fait bon ne rien faire N’être qu’un brin d’herbe tremblant, Qui vit du regard son sourire aimant  Beau tel un sylphe qui friserait la mer. J’aime à écouter la nuit d’été vivre ,  En vague demi-jour, ce rêve effacé,  La Châtelaine d’une blanche clarté, A laquelle à présent ce cœur me livre. Un amour infini me monte à l’âme,  Tel un océan montueux de murmures,  Nuit...

UN REFUGE ANCESTRAL

                                                LE REFUGE ANCESTRAL   J'ai changé après avoir redécouvert ces paysages en lesquels se mêlent douleurs et beauté, colère et tendresse, mais aussi pour avoir été gagné par le doute, la lassitude et le désenchantement quant à un Occident qui se délite, n'ayant plus que les apparences de ses valeurs fondamentales d'hier.   Depuis peu je nourris le secret espoir de pouvoir avoir une quiétude future au sein de ce refuge qu'a été mon enfance trouble, ce moment suspendu, chargé d'émotions silencieuses ou l'on saisit le temps qui passe, tout en s'en évadant au rythme des pensées libérées des contraintes de la vie d'avant.  Entre la pierre et le vent, âpre et digne je guette le retour d'une parole oubliée, un souffle ancien, le lot de rancœurs qui de plus en plus s'efface pour laisser place à une innocence heur...

REGARD TAQUIN

          REGARD DE FEMME  Le regard d'une femme à lui seul est un voyage, de ce que l'imaginaire s'en empare et le fouille dans son plus profond, le fait vivre davantage encore que ne le conçoit celle à qui il appartient, car l'angle d'un regard homme est chargé de toutes celles qui l'ont précédée, qu'il a cru tellement aimer. C'est un cheminement qui mène au doute autant qu'au rêve, il prend des raccourcis que seul permet le cœur en prise avec un sentiment pas tout à fait nouveau mais à chaque fois une sorte de premier matin du monde, un ciel de silence et de lumière qui laisse l'esprit de l'homme livré au désordre. Parfois d'une simple coïncidence nait le hasard  tant redouté, qui réveille en nous tant de ces choses que l'on croit dépassées, ces affres dans lesquelles nous plongent l'âme qui recouvre la vue en voyant en miroir le désir et l'envie, ces sentiments qui nous bouleversent car ils portent tant la peur en eux. Et ...

J’ENTENDS VOS VOIX

   Mon regard se promène dorénavant en ces lieux devenus de vivants souvenirs, ceux des visages aimés qui naguère faisaient notre quotidien, ces femmes et ces hommes que rassemble l'éternité par dessus les colères ou les rancœurs, les sentiments froissés ou les rivalités qu'on devait taire. Leurs tombes reflètent la lumière qui émane du ciel et les ombres furtives des figuiers séculaires, qui les ont vus naitre et grandir, courir jusqu'à eux pour apaiser la faim qui tiraille ou une vive jeunesse qui ne demande qu'à être et vivre en regardant droit le soleil, les yeux emplis de bonheur. Ils sont redevenus les enfants de cette terre qu'ils ont abandonnée pour la plupart, sans qu'elle ne leur garde rancune, d'avoir connu leurs premiers pas, et surtout vibré à leurs cris qui dévalant les pentes abruptes effrayaient leurs parents à qui ils rappelaient leur propre enfance à même la misère. Couchés les uns à côté des autres, sans même avoir choisi près de qui ils a...

BLANCHE

        Blanche,    Peut-être n'est ce pas ton prénom chère amie même s'il vibre tellement au fond de moi, car il est d'une douceur singulière, un appel à la beauté en toute simplicité, la préciosité qu'étreint le doute qui longe les rives de toute vie, jusqu'à gâcher une nature aimante dans sa soif d'amour et d'harmonie. C'est ainsi que j'ai suivi le chemin qui mène à un chagrin qui tarde à se dire tant il est ancré au sein d'une femme idéaliste, généreuse et charmante qui ne recherche que l'équilibre et l'élégance car plus que tout elle est attentionnée, prompte à ne pas peser sur ceux qui viennent à croiser son chemin. J'aimerais d'amitié la faire mienne pour l'inciter à s'ouvrir, faire ensemble le cheminement plus que délicat qu'est un bout de vie partagé le temps de nous raconter mutuellement, de nous défaire de nos peines rentrées, tant ces choses non dites qui se veulent des horizons brumeux qui aveuglent nos vi...

MERCI MADAME

         MERCI MADAME D'avoir compris le sens des regards de l'enfant  Que le seul hasard semble t-il vous a confié, Auprès de vous il s'est épanoui jusqu'à aimer, Dés l'aurore se réveiller tout comme un grand. Vous  faites partie de sa vie et il sera un peu vous, Car au devant de ses pas devenus plus confiants, Se profileront toujours ces instants des plus doux. Que vous lui permettiez pour qu'il aille de l'avant. Nous étions très rassurés de le savoir à vos cotés, Entouré de votre bienveillance et de votre savoir Et cela était bien loin de nos plus grands espoirs Car l'école nous le savons n'est pas chose si aisée. Mais au fur et à mesure que nous vous découvrions, Que les barrières qui nous séparaient s'estompaient, Nous vous avons tellement apprécié et à juste raison  Tel si nous savions que la vie un jour nous séparerait.   Maitresse AYDEN  ELISA DE ROCHE 

L'ANNEE SE TERMINE

                   L 'ANNEE SE TERMINE J'ai aimé cette année, riche de ton amitié Celle qu'avant tout tu sais je recherchais, Je venais un peu à l'école pour retrouver Le spontané d'un sourire qui m'a attaché. A toi seule tu as fait que passent les jours Et les mois qui se sont plus tard ensuivis, J'étais si heureux de te trouver à l'entour, De la vie qui fait que point on ne s'ennuie. Il est des silences qui sont des promesses, Elles viennent et s'en vont tel un souvenir Que si souvent on a grand mal à retenir Même si l'idée de le perdre nous oppresse. C'était bien, et même une sorte de rêverie Une conversation tournée vers l'intérieur, Il y avait moi et ce que me disait ce cœur, Qui tend vers le sourire qui invite à la vie. Il y avait bien trop de pudeur en tes yeux Dont je devinais les froissements des hier, Et davantage en mes regards qui naguère Ne se souciaient jamais d'être si  désireux. J'aimerai longtemps les abords d...