CAMELIA II
Je sais, tu te demandes pourquoi encore je fuis
Ta présence et tes regards, moi qui hier encore
N'avait pour pensée que le désir fou et l'envie
Qui je le crois et tellement ont scellé mon sort.
Et pourtant au bout d'un temps j'ai vu l'évidence
De ce qui jamais ne serait, la pâleur d'un rêve
Qui est survenu au détour d'une illusion brêve.
Au seuil d'une école et les sourires de l'innocence.
D'un coup j'ai eu le désir de ne plus gêner le ciel
Qui est venu un temps éclairer le mien surpris
De voir se dissiper les ans qui pésent sur sa vie,
Du fait d'un sourire qui en moi se voudra éternel.
Je voudrais juste dire à quel point j'aime te voir,
Differente de ces autres femmes bien volubiles
Mais je n'oserai plus heurter ton air tranquille
Me suffisant du rêve de toi, éphémere et illusoire.
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