LE DÉSIR DE VIE....

   

la promenade des anglais.

Le monde dévoré par ses minorités sous prétexte de son incapacité à juguler la violence sociale, se trouvent en proie aux ressentiments, amertumes et désarrois qui nourrissent des pulsions de mort, que nous nommons communément gâchis irakien, blessure palestinienne, morgue syrienne.

La rage nivellatrice de la médiocrité, ferment de tous ses conflits, et le syndrome fatalisme qui fait les titres noirs des journaux sont régulièrement relégués par d'autres formes de problèmes tel celui d'une éco anxiété, ou pis encore l'incendie de la Cathédrale Notre Dame ou plutôt de notre histoire.

Nous semblons nous trouver face à un suicide civilisationnel dont nous avons à peine conscience, la pauvreté mentale des dictatures de l'argent s'opposant à la criminalité des dictatures de sang sur les flancs de toutes nos incertitudes.

Les craintes suscitées par la montée en puissance de la chine, ce que d'aucuns appellent l'eugénisme chinois laissent dorénavant place à un Covid19 qui nous fait enfin  prendre conscience que nous sommes mortels, il était grand temps que cesse l'aberration d'un homme qui se sent immortel.

L'humain prend à nouveau conscience de ses peurs, celle du vide, de l'avenir, d'avancer sans plus savoir vers ou, d'autres venant se greffer à celles-ci plus pernicieuses car davantage suggestives, il s'agit alors de ne pas rester seul face à ces problèmes émergents, ces réalités douloureuses et insistantes.

Confronté à un monde ou il faut se méfier de tout, un futur qui fleure à nouveau bon l'apocalypse, il s'agit pour l'homme de modifier ses rapports à l'autre, emprunter les bifurcations de vie nécessaires, se remettre à hiérarchiser ses angoisses pour éviter que le monde ne se disloque.

Il lui faut inventer une passerelle vers autre chose quitte à prendre des décisions vertigineuses, comme celle d'une autre télévision qui nous rendrait moins pauvre, ou se servir à bon escient de ce vertige qu'est le flux continu de l'information, afin de mettre l'humain au centre de tout.

L'homme a de tous temps su dialoguer avec ses peurs; croire au progrès qui sauve, au service de tous et non au seul non au seul profit de ceux qui gouvernent le monde demeure encore possible, autrement le crépuscule de cette civilisation ne sera pas une angoisse vaine.

La lumière qui peut venir de nos doutes, peut être salutaire, les peurs étant l'instinct de survie de toute espèce, j'ose prendre le pari que les visites virtuelles à nos aînés, nos rapports avec nos soignants, nous aurons fait prendre conscience de l'essence même de la vie.































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