L'HOMME EN MAL D'AMOUR....



 Plutôt que d'être dans le repli narcissique et douloureux, l'envahissement mélancolique, je suis en quête d'une autre amoureuse, qui peut-être ne me satisfera pas, mais sera tellement pétrie de sincérité, intelligente et tendre.

Vient un age ou chacun d'entre nous, semblant pris dans un monologue pour autant que les réponses à ses questions ne sont pas au rendez-vous, doit laisser monter en lui les floraisons de l'imaginaire, et tenter les approches amoureuses.

Pour trouver l'innocence patente capable de percer le secret, l'intime ou le refoulé en toi et ainsi te contraindre à t'éveiller et grandir, une femme libre de t'aimer, qui parfois te fuira en pleurant, dont tu voudras être plus l'esclave que le bourreau.

Un ange ou un démon qui ne comprendra pas le désordre ou la souffrance qu'il t'inflige, dont la beauté est un mystère, qui a une sûreté en soi capable de briser à tout moment, en même temps qu'une insolence prometteuse.

Une femme pénétrante presque intrusive, capable de comprendre que tu t'es construit sur un sentiment de fragilité, une projection sentimentale qui te rendra amoureux de l'état amoureux, car tous les amants s'infligent des tourments.

Celle dont la beauté sera une évidence, une forme de grâce et de mystère, qui représentera un lien avec ta féminité, qui révélera ainsi son être profond, son féminin créateur, en se faisant objet et sujet de désir, puissante et soumise à la fois.

Pour pallier à la sensation d’incomplétude qui m'étreint, à l'appel de mon cœur quant à ses blessures, au contrat social du mariage arrivé à son terme, quand tout est endormi et arrivé à son terme, il faut savoir remettre en cause la façade construite.

Et juste ne plus avoir à ressasser les mêmes souvenirs, les mêmes frustrations, les mêmes reproches, cesser de critiquer le monde, il faut se projeter au lieu de s'accrocher, au risque de se fourvoyer, de vivre une illusion de folie amoureuse, des errances sans conséquences.

A vouloir commettre des erreurs de vieillesse, tenter un deuxième printemps, une adolescence amoureuse, on peut atteindre une indicible intensité d'être, provoquer une rencontre miroir, voler sur les ailes de notre âme, quitter nos vieux oripeaux sans sens.

Ce n'est pas une attente immature que de voir une âme triste de n'être pas entendue, sourire à un moindre remous, éveiller en une femme l'étincelle d'une déesse, peut-être lui faire lâcher l'obsession de l'évitement pour la beauté rayonnante car amoureuse.

Après avoir connu le déni et le reniement, les blessures et les conflits, acceptée le jugement, la peur et l'attente lui offrir la dernière danse de la vie, l'éveil des sens, un autre rapport au temps qui s'écoule, les mots qui agissent comme des caresses.

                          Pour un printemps à venir.























Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

LES JOURS DE MELANCOLIE...

JE ME SENS PERDU.....

LES REVERIES TENDRES