JUSTE UN POINT DE VUE.....



 Le discours surmédiatisé du rejet de l'étranger, et l'opinion publique influencée par des événements, mènent tout droit au débat sensible quant à l'héritage de l'histoire, à un concept de race qui devient de plus en plus embarrassant, tendant à alimenter la haine et la défiance...

Alors que le renouvellement générationnel est à l'ouverture aux autres, les comportements déviants se multiplient du fait d'un pessimisme qui fait consensus, alors que notre monde n'a jamais été aussi prospère et moins violent, comme si la haine ne pouvait pas tourner à vide.

Les générations qui nous ont précédé ont été façonnées pour le conflit, toutes ces guerres qui se sont chiffrées en millions de morts, mais aussi par une guerre des classes qui s'est muée en guerre des races, rendant inévitable le renouvellement indispensable des élites.

Nos dirigeants faute d'incarner l'avenir prédisent l'apocalypse, justifient une violence illégitime, font émerger des factieux qui prenant prétexte d'un chômage qui explose, des médias qui attisent les peurs, alimentent les angoisses, provoquant les regards qui enferment.

L'importance de l'impulsion de la société civile conduit à des préjugés racistes, eux-mêmes vecteurs de haine, des formes de racisme non assumées ou plutôt des aversions revendiquées, telles la peur du musulman, du péril chinois, expliquant même l'antisémitisme au plus haut aux USA.

La banalisation de la discrimination, le repli identitaire, touts droits sortis des souffrances qui découlent de la crise économique, conduisent à l'affadissement des solidarités, auquel s'arrime un fort sentiment d'insécurité et une inextinguible perte de repères.

Les inquiétudes liées à la pérennité d'un système social, la stigmatisation d'un assistanat qui fait écho à une peur sous-jacente du quotidien, conduisent tout droit à la désignation de boucs-émissaires, une mise en abîme qui valorise les audaces les plus nauséabondes.

Malgré un discours raciste français, qui est loin d’être une triste exception, le recul de la tolérance amplifié par la crise de 2008, les frémissements des médias et des réseaux sociaux, la France sait rester fidèle à ses valeurs en privilégiant les jaillissements du coeur.

Les événements alarmants, parfois brutaux et toujours insupportables tendent à déshumaniser certains individus, en ciblant les symboles comme les idées, les propos racistes faussent ce qui contribue au questionnement quant au vivre ensemble et l'acceptation de l'autre.

Mais il n'en demeure pas moins que notre pays est plus tolérant qu'autrefois, et que malgré que le racisme resurgisse au gré des faits divers et des difficultés économiques, les consciences tendent à s'élever et à promouvoir l’accompagnement des générations futures dans le bon sens.

La surenchère instaurée par internet et les réseaux sociaux qui multiplient à l'envi les petites phrases, qui ne sont que l'expression la plus crue de la bêtise, ne devrait pas nous faire perdre de vue, des unions mixtes de plus en plus nombreuses, tant nous nous enrichissons de nos différences.
      
Même si les chiffres ne sont que l'écume des choses, que la peur des mots fait de nous ses sujets, force est de constater que lire et écrire n'est plus un privilège, que les poings en réponse ne sont plus des gages de virilité, et que les femmes sont autrement que dans la soumission de leurs mères.

Tant que les frasques et les scandales feront vendre plus que le bonheur, nous seront en droit de penser que le monde va mal, alors que la raison, l'empathie, la maîtrise de soi l'emportent haut la main et que la violence des sociétés humaines tend à décroître. 

On peut naître inégaux en intelligence, du fait de notre arbre généalogique, de ces poches de pauvreté qui touchent davantage certains continents plus que d'autres, mais en aucun cas, personne ne devrait se sentir responsable des comportements des générations précédentes.

Nous pouvons avoir des préjugés sans être racistes, ceux qui voudraient exister de par leurs seules différences, entrent dans une ère du flou qui les dessert, les comportements discriminants vus sous le prisme complexant de l'étranger, qu'ils ne sont pas, faisant surtout le jeu d'autres luttes de pouvoir.






















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