MES EXCUSES...
Il arrive parfois que nous nous retrouvions confrontés à un autre que-nous mêmes, que nous pensions distancé depuis longtemps et qui ressurgit de nos profondeurs, il est l'enfant qui s'inquiète de ce que l'on fait de nous, qui pose un regard interrogateur sur le masque posé sur notre visage.
Je m'interroge souvent sur mon chemin de vie, fait d'ombre et de lumière, mais jamais je ne m'en satisfait tant j'ai porté haut certaines valeurs, tellement j'ai idéalisé l'image de ce que devait être un homme, pour ceux qui gravitent autour de lui, auprès desquels il décide de jeter l'ancre.
Il se peut que je sois un idéaliste dans un monde qui a oublié jusqu'au sens même du mot, peut-être devrais-je faire comme tout un chacun, me laisser aller en fermant les yeux, oubliant l'enfant qui du fond de l’abîme ne cesse de me crier ce que nous devrions être malgré tout.
J'ai mal à la tête, mal au coeur, mal à mon âme, je veux juste faire comme bien des fois dans le passé me coltiner à la solitude, l'endroit douloureux ou nous retrouvons ce qui est enfoui mais encore bien évident, les reflets brisés de tant de nos espoirs déçus, ou trop tôt abandonnés.
Je déteste la laideur, la fausseté, celui que la vie me pousse à être, de ne jamais permettre mes choix, de rabattre les cartes sans cesse, m'obligeant à reconsidérer mon chemin de vie, un vil destin qui a commencé sous de mauvais auspices, dont je sors si souvent épuisé...
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