UN JARDIN SACRE...


 Que dire qui pourrait justifier un silence, dés lors que tout semblait aller au mieux,  que la boucle était bouclée, que nos aspirations les plus profondes devenaient plus qu'une vérité, une évidence, un havre de paix, un jardin sacré...

Comment expliquer à une femme qu'elle a été parfaite, que nous nous sommes retrouvés troublés, démesurément séduits, capables de renverser la table, de repartir vers d'autres cieux sans réfléchir, tout en nous sentant incapables de poursuivre un rêve, que nous savons impossible.

Qu'elle laisse en nous l'empreinte d'un bien-être, du bonheur et de l'illusion, intense, chaotique et si désordonnée que nous nous blessons à sa seule évocation, comme si un coeur devait se briser pour nous découvrir à nous-mêmes, tout en nous rappelant à quel point il est trop tard.

Il est difficile de nous rendre compte et d'admettre, que c'est le jour ou l'amour nous choisit enfin, que nous prenons conscience qu'il n'est pas pour nous, tellement son avenir est incertain, malgré qu'il nous attrape au coeur et au ventre de façon vertigineuse et irraisonnée.

Nous nous faisons souvent des illusions sur un impossible, qui devient malgré nous un fantasme obsédant, bien plus fort qu'un désir, une évidence, quelque chose de prenant et puissant, alors qu'au début il ne s'agissait que comme bien des fois, de briser un mystère.

Dans nos quêtes d'émotions qui rassurent, de nos premiers émois amoureux, ou peut-être dans le fait de chercher en l'autre, un soi-même plus beau, nous pénétrons dans une dimension inconsciente par essence, qui nous échappe au détour d'un adorable présent, qui peut faire peur.
    
Nous fuyons tous une réalité frustrante ou insatisfaisante, pour n'être plus dans la grisaille ordinaire, afin de donner du relief à une vie affective un peu trop lisse, auprès d'un impossible qui ouvre la porte à l'imaginaire, une immensité idéale et idéalisée.

Parce que le monde nous blesse, nous nous créons un autre univers, censé être un jardin secret, en trouvant l'altérité à laquelle faire des confidences, tout en étant capable d'accepter les silences qui la renvoient aux siens, une autre qui ne doit pas nous faire perdre la raison.

Nous apprenons pendant des années à vivre au jour le jour, à apparaître ou disparaître, de manière incertaine et magique, pour sortir de la morosité, dans un imaginaire nourrit de nos fantasmes, sans faire mal, ni blesser, nous mentant les uns les autres de nos seuls non-dits.

Notre fusion a semé la confusion dans nos esprits, elle est devenue une source de tourments, que nous ne devons pas laisser se transformer en regrets, de ceux qui jalonneraient d'amertume nos vies présentes, en les compliquant outre-mesure.


Quoi dire qui ne se soit décalé, à une femme qui en si peu de temps, est devenu votre jardin sacré, et de ce fait mérite une sincérité qui vous laisse bien des bleus à l'âme, car autant les remords que les regrets se sont que des doux ou douloureux souvenirs.

Nous sommes parfois revêtus de l'amour qui comprend, devine et soutient, de ce sentiment qui apaise les angoisses et accueille les colères, mais nous abandonner au risque de bouleverser nos vies, car nous nous devinons aimer trop, a de quoi réellement faire peur...

Nous nous plaignons souvent de l'amour qui en ne s’arrêtant pas nous fait souffrir, avant que de nous rendre compte à quel point ce n'est pas que nous rendre service, d'être autant spontané que nous le désirerions, dés lors que nos vies sont déjà rangées.


Pour ne pas partir sans un mot, ni que tu penses t'être trompée ou avoir été abusée...






















































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