UN NOBLE PROJET....
Le 01/juillet 2020
De quelques vieillards croulants, parce que tu as le sens du sacré, tu voudrais faire des immortels, un présent absolu, qui se voudrait le ciment de nos existences, tant il est vrai qu'il n'y a pas si longtemps encore, la vieillesse était une dignité.
A un moment ou l'individualisme se mue en religion, que le monde voudrait se délester du passé, pour aller vers une ère d'indifférence, toi tu viens nous rappeler que le monde n'est pas né avec nous, en exhibant quelques photos jaunies qui mettent en lumière nos failles.
Quand d'aucuns inconsciemment rajoutent l’indifférence et l'infantilisation, à "ces années en détresse" qui ne se sentent plus utiles, qui se veulent repliées et quelque peu résignées, tu viens nous asséner avec enthousiasme, que plus on sait, davantage on voudrait savoir.
Tu tentes de faire de la famille, un fil conducteur intergénérationnel, pour ne pas que nous errions dans des ressassements solitaires, d'être de celles qui savent, que le passé ne se laisse jamais oublier, que l'impression d’abandon crée souvent chez nous un effet de solitude.
Il est vrai que dans les sociétés traditionnelles, la vieillesse ne se vit pas comme une déchéance, mais tel un sentiment de continuité, une passerelle fragile dont nous serions hautement inspirés d'être enthousiastes et curieux, comme si nous feuilletions le livre qui nous révèle à nous-mêmes.
Les anciens sont précieux de par leur sagesse et leur expérience, et pour nous qui avons eu la chance de ne pas connaitre ces périodes troublées, d'être attentifs au non-verbal et ainsi nous permettre d'être dans l'authenticité, en concevant une époque ou la retenue était de mise.
La pudeur de leurs sentiments, leurs silences qui sont parfois de la rancœur, une sorte d’indifférence un peu apathique aux autres, ne doivent pas nous faire perdre de vue, le ressenti des personnages qui n'étaient pas que nos aînés, tellement ils se devaient de survivre.
La mémoire ne demande qu'à vivre, j'avoue que j'éprouve un réel plaisir au vu d'images qui me donnent une impression de déjà vues, certaines que je pensais oubliées, alors que bien d'autres me mènent à la réflexion ultime que se sont les racines qui nourrissent les organismes vivants.
Le lien familial passe souvent par les femmes, surtout par les mères, tu es l'une et l'autre, même si je dois admettre que tu as si souvent surpris ton entourage par un engagement, auquel ne te prédestinait pas une naissance dans un occident en perte de valeurs.
Merci à ma nièce de me permettre de découvrir...notre famille
De quelques vieillards croulants, parce que tu as le sens du sacré, tu voudrais faire des immortels, un présent absolu, qui se voudrait le ciment de nos existences, tant il est vrai qu'il n'y a pas si longtemps encore, la vieillesse était une dignité.
A un moment ou l'individualisme se mue en religion, que le monde voudrait se délester du passé, pour aller vers une ère d'indifférence, toi tu viens nous rappeler que le monde n'est pas né avec nous, en exhibant quelques photos jaunies qui mettent en lumière nos failles.
Quand d'aucuns inconsciemment rajoutent l’indifférence et l'infantilisation, à "ces années en détresse" qui ne se sentent plus utiles, qui se veulent repliées et quelque peu résignées, tu viens nous asséner avec enthousiasme, que plus on sait, davantage on voudrait savoir.
Tu tentes de faire de la famille, un fil conducteur intergénérationnel, pour ne pas que nous errions dans des ressassements solitaires, d'être de celles qui savent, que le passé ne se laisse jamais oublier, que l'impression d’abandon crée souvent chez nous un effet de solitude.
Il est vrai que dans les sociétés traditionnelles, la vieillesse ne se vit pas comme une déchéance, mais tel un sentiment de continuité, une passerelle fragile dont nous serions hautement inspirés d'être enthousiastes et curieux, comme si nous feuilletions le livre qui nous révèle à nous-mêmes.
Les anciens sont précieux de par leur sagesse et leur expérience, et pour nous qui avons eu la chance de ne pas connaitre ces périodes troublées, d'être attentifs au non-verbal et ainsi nous permettre d'être dans l'authenticité, en concevant une époque ou la retenue était de mise.
La pudeur de leurs sentiments, leurs silences qui sont parfois de la rancœur, une sorte d’indifférence un peu apathique aux autres, ne doivent pas nous faire perdre de vue, le ressenti des personnages qui n'étaient pas que nos aînés, tellement ils se devaient de survivre.
La mémoire ne demande qu'à vivre, j'avoue que j'éprouve un réel plaisir au vu d'images qui me donnent une impression de déjà vues, certaines que je pensais oubliées, alors que bien d'autres me mènent à la réflexion ultime que se sont les racines qui nourrissent les organismes vivants.
Le lien familial passe souvent par les femmes, surtout par les mères, tu es l'une et l'autre, même si je dois admettre que tu as si souvent surpris ton entourage par un engagement, auquel ne te prédestinait pas une naissance dans un occident en perte de valeurs.
Merci à ma nièce de me permettre de découvrir...notre famille
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