LE TOURBILLON DE MA VIE....


A présent que je ne suis plus impatient, je ressens tel un sentiment de libération, l’ego et la peur qui me précédaient souvent, ces émotions qui remontaient malgré moi étaient des ennemis de l'intérieur, des vagues que je n'ai pas toujours su laisser passer.

La force de résilience qui m'a fait sortir grandi de bien des situations, cette manière d'aller en moi, de m'isoler était comme de s'enfermer dans un monde impossible à exprimer et à exposer aux autres, un gouffre qui seul pouvait contenir mes angoisses.

Tourner son esprit vers ce que l'on ne peut changer est vain, la seule façon de contenir la peur et les doutes était pour moi le mouvement, l'essentiel étant de donner le meilleur de soi-même pas de réussir, car la réussite ne dépend jamais entièrement de vous.

Je savais pertinemment qu'il y a toujours du bon dans le pire,  que se cacher derrière le mensonge est apaisant de manière éphémère, un court instant au regard des regrets qui se profilent bien trop vite, et si longuement quant au chaos que notre attitude génère toujours.

Les erreurs et les échecs sont des passages obligés, les cicatrices visibles ou non, les blessures ne sont là que pour faire ressortir une meilleure vision de nous mêmes, le tourbillon des pensées, l'angoisse du devenir voilent le présent, et abîment les souvenirs qui en découlent.

Quant il s'agit de recoller les morceaux de nous qui se sont brisées, les antagonismes sont en dedans, quant au fait de ne pas comprendre que ce qui nous arrive à des raisons dont nous n'avons pas toujours conscience sur le moment, tant la résurgence douloureuse du vécu est pesante.

Lorsque tu te retrouves aux portes de la vieillesse, que tu as fait le tour de ta prison, ce que tu ne saurais dire, mais qui te manque terriblement, c'est que tu as vécu sans beaucoup de joies, que ta vie a été davantage une sensation que des souvenirs.
        


Il y avait en moi un besoin de sécuriser, de baliser une route qui d'ailleurs n'existait que sous la forme d'un sentier, qui a pu me rendre blessant parfois, comme une ivresse à laquelle je ne pouvais jamais prétendre, du fait des responsabilités qui m'incombaient.

De par une naissance qui ne nous tirait pas forcément vers le haut, pour n'avoir plus l'impression de subir le quotidien, de vivre juste par habitude, nous avons du faire face à des imprévus de toutes sortes, et ainsi compenser peut-être les lacunes de nos parents.

Je n'ai point la nostalgie qui détourne du bonheur, non plus que perdu dans mes pensées, j'ai longtemps penché vers une solitude sociale sans peur d'être critiqué, parce que je m'étais fixé un horizon, voyant dans la vie tant d'opportunités à grandir.

Se contenter du minimum tout en désirant plus est commun, mais si la vie a beaucoup à offrir, elle nécessite le passage par certaines étapes, ou il ne s'agit pas de réagir avec émotion, doute ou colère, mais plutôt de ne pas se laisser embarquer dans la haine, tant tout semble injuste.

J'ai de la gratitude quant à ce qu'il m'est donné de vivre, je n'en retiens que les bons côtés, demain se profile bien plus généreux qu'il ne l'a jamais été, car à la liberté de s'appartenir enfin, se conjugue un regard apaisé, quant à ce chemin de vie que nous nous sommes évités...


" Le bonheur ne se trouve pas au sommet de la montagne, mais de la façon de la gravir..."
Confucius


























Commentaires

Hakyma a dit…
Personnellement je dirai le Bonheur n'est ni au sommeil de la montagne ni de la façon de la gravir ....plutôt avec qui on s'embarque, parceque il est vrai bonheur que si il est partagé
Hakyma a dit…
Au sommet pardon 😉

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