LES BLEUS DE L’ÂME...
Même si je pleure davantage sur ce qui n'a pas été vécu,
le bleu d'un regard qui me manque malgré les ans,
je pense à toi mais avec bonheur car à mon tour
je me suis ouverte à l'inattendu de la vie et compris
que chacun avait son propre chemin pour sortir de l'enfance.
le bleu d'un regard qui me manque malgré les ans,
je pense à toi mais avec bonheur car à mon tour
je me suis ouverte à l'inattendu de la vie et compris
que chacun avait son propre chemin pour sortir de l'enfance.
Nous avons partagé autant que porté et vécu en nous
les mêmes espoirs, les craintes, les angoisses
et les peurs qui laissent en proie à des interrogations vaines
et des tourments incessants quant au fait de devoir subir
chacune à son tour les personnes intrusives et violentes qui abîment.
les mêmes espoirs, les craintes, les angoisses
et les peurs qui laissent en proie à des interrogations vaines
et des tourments incessants quant au fait de devoir subir
chacune à son tour les personnes intrusives et violentes qui abîment.
A la fin je ne savais plus comment t'approcher
alors que nous étions si complices,
tu subissais mes rebellions tout autant
que tu accueillais mes émotions,
puis est venu le temps ou j'ai su faire la différence
entre les paroles malheureuses et la récurrence des critiques.
alors que nous étions si complices,
tu subissais mes rebellions tout autant
que tu accueillais mes émotions,
puis est venu le temps ou j'ai su faire la différence
entre les paroles malheureuses et la récurrence des critiques.
J'aimerais me réveiller près de toi chaque jour
en ce tendre bleu de l'enfance,
avoir un moment pour parler et vider mon cœur,
purger mon esprit de ce qui l'encombre encore
afin de laisser s'en aller l'océan de méfiance, de non-dits
et de rancunes, ces sons qui semblent pourtant si lointains.
avoir un moment pour parler et vider mon cœur,
purger mon esprit de ce qui l'encombre encore
afin de laisser s'en aller l'océan de méfiance, de non-dits
et de rancunes, ces sons qui semblent pourtant si lointains.
De toi je parle si peu parce qu'à toi j'ai tellement à dire,
le vide, le manque cruel, les cicatrices invisibles
qui marquent pour toujours et la manière
dont j'ai appris à aimer mes imperfections, vivre avec
ce qui me dépassait sans jamais savoir me mettre à nu, me dévoiler enfin.
Il y a en moi un gout d'inachevé et ces yeux que j'aimerais revoir
pour retrouver ce lien si particulier qui nous unissait et la lumière
que tu dégageais malgré les fortes turbulences, mais tant la façon
que tu avais d'avancer masquée tout en te dévoilant toujours à moi.
On ne nous a pas laissées le temps
ni d'être non plus que de suivre
nos chemins de vie,
mais je suis si forte de l'espérance de te revoir
tant je sais que j'aurais su t'aimer
même différente de mes rêves pour m'avoir offert
la connaissance intuitive qui tisse les liens d'amour.
Je porte en moi le deuil de notre amour mal vécu
autant que je me reproche mon manque à aimer,
la peur ou encore la pudeur ayant pris le pas sur mes élans
je n'ai jamais su réparer ton mal de vivre,
d'avoir été autant abîmée moi-même à l'aube de mes plus tendres années.
J'étais une fulgurance, un hurlement intérieur et une nausée de l'âme
qui toujours précédent le jaillissement des larmes que l'on cache,
car si tu étais là mais je me sentais seule et démunie
avec toutes ces choses que sans cesse je remettais au lendemain.
J'aurais aimer dire sans hurler, ne pas souligner
tes maladresses, mais j'avais la tête
pleine de rêves autant que de doutes
sur la longue venelle qu'est la vie,
qui nous fait regretter nos actes manqués
même si à tes cotés je me savais malgré tout grandir.
Il est une triste réalité qui ne fait que me rejoindre
et malgré les années si souvent
je t'ai reprochée de m'étouffer alors
que ton cœur se fondait en mon âme pour que je sois meilleure,
tant tu détestais l'idée que je puisse vivre ce que tu as vécu, et pourtant.
Tu étais la vague qui me faisait courir et ralentir, rire ou pleurer,
m'émerveiller ou m'énerver,
celle qui apprivoisait mes doutes et mes peurs,
les crispations et les malentendus qui meurtrissent,
car tu savais tellement que je n'échapperai pas aux coups durs.
Tous ces moments qui a défaut d'être joyeux se font précieux
sont un dialogue intérieur continu,
car tu me désirais tel un enfant de lumière
et j'aurais aimé te suivre pas à pas,
mais je ne le puis pas,
mais je ne le pourrai plus, les cauchemars survivants à l'aurore.
Je n'étais pas prête à te perdre, mais l'est-on jamais,
tous ces moments simples et intenses
qui étreignaient mes douleurs
se voulaient un refuge ou un asile
quand d'aucuns cherchaient à me rabaisser
tant je ne cherchais pas à plaire à tout prix, comme tu le répétais souvent.
Tu m'es si douloureusement absente
et aujourd'hui moins que demain,
car mes maladresses
et la rudesse de certains de mes mots
résonnent plus profondément
depuis l'écho de tes silences,
car je tiens de toi l'intelligence émotionnelle
et la soif d'apprendre, qui te retiennent en moi.
Une femme pour sa mère
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