PERVERSION ET ABJECTION...




Fait divers en Israël : Vague d'indignation dans le pays, un crime contre l'humanité dénonce Benjamin Netanyayu premier ministre de l'état hébreu suite au viol d'une adolescente de seize ans par une trentaine d'hommes...

Je n'irai pas jusqu'à dire qu’Israël choisit pour être le premier de ses représentants, un homme qui ne connaît pas ses dossiers, ne suit pas de près les affaires inhérentes à son pays, une image mise à mal, depuis un XX me siècle, lui-même déjà marqué par la violence.

Dans une société ou elle est particulièrement dominante, il est une souffrance larvée, une colère sourde et torturante qui vous prend à la gorge et au coeur, tellement les ravages de communautés repliées sur elles-mêmes conduisent inéluctablement à toutes sortes de perversion.

Le régime israélien patriarcal et militaire, fait que les hommes tendent à faire preuve de leur supériorité, parfois jusqu'à confondre " le front " et " le foyer "habitués qu'ils sont à utiliser le viol comme une tactique de guerre qui vise à déchirer le tissu social d'une communauté.

La violence est omniprésente dans la vie de bien des gens dans le monde, mais l'augmentation de l'incidence des blessures infligées aux femmes et aux enfants, dans un pays qui a été largement éprouvé dans le passé, constitue un des aspects morbides de l'état d’Israël.

La plupart des juifs israéliens et de la diaspora considèrent la domination et la répression comme inévitables, la mentalité offensive ayant peu à peu gagné en importance, on assiste à un système qui légitime et renforce les inégalités, quitte à inventer une sorte de pays des puissants.

Un état dans lequel, les femmes, les juifs orientaux, les palestiniens ont toujours été brimés, les voix dissidentes réduites au silence,  les figures masculines de l'autorité  sujettes à des histoires malsaines, qui font passer le statut et le pouvoir avant les droits des plus vulnérables.

Combattre un traumatisme et évacuer une rage, ne consiste pas à faire subir à autrui ce que l'on a soi-même vécu, la culture du viol laisse toutes ces tâches indélébiles qui rendent plus misérable l'état hébreu, déjà fortement impacté par une crise palestinienne qui dure depuis fort longtemps.

Le scandale des abus sexuels dans le judaïsme ultra orthodoxe, comme dans l'église catholique, a beau avoir son lot de gros titres, ils n'en demeurent pas moins toujours actuels, des communautés régies par les hommes s’arrogeant , les crimes les moins souvent dénoncés.

Le comportement brutal de ceux-ci en général, le statu quo social et politique qui sauvegarde la domination du mâle et légitime l'utilisation de la violence, faisant des femmes, même israéliennes des territoires occupés, me laisse à croire qu’Israël à l'instar de Rome court vers le déclin.

Il est dans ce peuple un paradoxe, tant il cultive le mythe d'un peuple martyr, tout en alliant sexisme et militarisme, la manifestation et l'exercice du pouvoir, la volonté d'humilier, sait-on seulement que le mot courant pour désigner un époux est Baal, qui signifie également propriétaire.

Les femmes israéliennes ne doivent jamais rien demander à des Rabbins, qui les jugent méprisables, ces silhouettes d'hommes en noir, chaussettes blanches qui semblent sortir de nulle part, qui ont vite fait de les faire passer du statut de victimes à celui de coupables.

En Israël l'autre genre constitue une part importante des victimes de la traite, elles sont littéralement achetées et vendues dans des enchères, avec la complicité tacite des figures importantes de l'état hébreu, ceux présentées comme des héros, que personne ne peut impunément incriminer.

Quand se construire pour une femme est déjà un chemin de croix,  qu'elle est maintenue en servitude d'être particulièrement vulnérable, et qu'elle bien souvent blessée ou humiliée par un partenaire violent, il est des nations qui n'ont le droit ni de de la discriminer, ni de la stigmatiser. 

La souffrance invisible des plus vulnérables n'est pas que chez les Talibans, les systèmes religieux, philosophiques, juridiques et communautaires ont été crées pour prévenir ou limiter les excès des hommes, pour ne pas faire que la maltraitance et les viols se multiplient.

Nous lisons un fait divers, puis nous oublions, tellement il est un genre de choses qui s'est banalisée, comme si l'homme n'était qu'une pulsion, une servitude que nous pourrions passer sous silence, sans jamais prendre conscience, que dans tous les cas les victimes prennent perpétuité.

Il est des peuples qui ont un devoir de mémoire vis à vis de toutes formes de violences, il serait bon de le rappeler sans nécessairement passer pour un anti je ne sais quoi, ce fait divers m'a rapproché d'une triste réalité quant à ces nations qui veulent donner des leçons au monde.
































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