L'EPIDEMIE DE LA PEUR...
Il me semble que de plus en plus certains d'entre nous ont tendance à perdre pied, quant au fait de devoir contenir leur panique et endiguer la peur qui met le jugement de côté, du fait d'une épidémie qui se rapproche de nous, dont on parle partout qui ne fait qu'exacerber les inquiétudes.
il s'agit de n'être pas des morts-vivants face à des médias qui excitent les foules, des autorité qui nous incitent à la panique, comme s'il s'agissait pour nous de fuir en courant, mais pour aller vers ou, pourquoi et comment surtout sans davantage paraître plus lâches que téméraires.
Il n'y a pas une peur mais une multitude de craintes que nous éveillons, comme s'il s'agissait de libérer soudainement tous les démons qui hantent d'habitude notre monde intérieur, au lieu de mettre de la pensée là ou il y a de la terreur, quant à ce que l'on fait de la réalité dans nos têtes.
Nous devenons vulnérables à tous les discours simplistes, au point de développer de la suspicion à l'égard de nos semblables et bien plus d'arborer ce mur que semble constituer à nos yeux un masque tel s'il s'agissait de nous auto-protéger d'une mort envahissante et invalidante au quotidien.
Et chacun se basant sur un imaginaire particulier, refoule et préfère rester seul avec les tourments, que sont les angoisses profondes, sa peur de l'autre, et ses craintes sur l'avenir, au lieu de s'ouvrir aux autres pour ensemble combattre la véritable épidémie, que constitue la peur.
La réaction animale qui consiste à lutter pour notre survie, ne doit pas nous faire perdre de vue que notre pire ennemi restera toujours un étrange nous-même, l'individu inachevé que nous ne cessons jamais d'être, qui a continuellement besoin d'être rassuré et ce depuis sa plus tendre enfance.
Malgré que quoi que l'on dise, nous soyons dans l’ère la plus paisible et la plus saine de l'histoire, il suffit d'un contretemps aussi fâcheux soit-il pour nous replonger dans des craintes infondées, tout autant que des remises en question sans fin quant au sens que nous donnons à notre avenir.
Ceux si souvent oubliés qui ont de véritables raisons d’avoir peur depuis bon nombre d’années au quotidien...
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