L’INFINI DES SENTIMENTS...


Étrangeté d’un lieu qui est nous mais si souverain de lui même, qui se nourrit de sentiments infinis qui blessent nos vies, tout autant qu'ils peuvent les faire danser de joie, quoi dire qui ne soit insuffisant quant à ces cœurs qui nous promènent au travers tant de chagrins, maints désirs et tellement de folles envies.

Il peut-être un despote absolu, celui qui nous fait et nous défait, sans tenir compte de notre raison qui se prosterne si souvent que certains admettent dans un sourire, que l’on peut mourir ou être tout autre, dés lors que nous avons au hasard d’un écrit qui rencontre quelque écho, été entraînés à découvrir la passion. 

Celle qui a tire-d’ailes nous emmène en terre inconnue, là où le chagrin et la joie se confondent en un instant, et le sourire du fait d’un mot se muer en rictus, comme si nous  n’étions que sous l’emprise versatile d’un infini  des sentiments, qui aliène petits et grands, faisant des   nuits des insomnies, et des jours une éternité. 

Il sait être un monarque conciliant pour parvenir à ses fins et si souvent merveilleux quand le ciel s’éclaire d’un sourire attendu, des mots qui surviennent à son gré, tel si d’un coup, il se fondait avec nous, devenait un doux vassal qui ne serait là que pour nous servir, avant que de s’esquiver nous confiant au bonheur. 

Que dire qui n’ait trop souvent été dit, sur ce guide qui se fait oublier au pourtour du quotidien, au fil des mois et des années mais que sitôt qu’il est bouleversé, qu’une soudaine attirance s’invite à lui, revêt la soldatesque  apparence de ceux qui n’ont ni foi ni loi, tout entiers tournés vers ce qu’ils pensent devoir conquérir. 

Mais plus heureusement encore, ayons la courtoisie de reconnaître que sans lui nous serions tous livrés à une morne solitude, tellement repliés sur nos fâcheries du quotidien, errants d’un bout à l’autre de nous mêmes, le regard vaguement capturé par des hiers envolés, et les visages de ceux qui nous ont quittés.

Le coeur nous permet de vivre au présent, ailleurs que dans les blessures du passé, d’une mémoire invalidante qui ne demande qu’à nous envahir, alors qu’il reste tant à vivre, tellement à voir à travers l’infini des sentiments   qui se présentent à nous mais que la plupart du temps nous refusons sous de fallacieux prétextes. 

Il suffit d’un bouquet de roses ...

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

LES JOURS DE MELANCOLIE...

JE ME SENS PERDU.....

LES REVERIES TENDRES