ENVIE DE VIVRE...



 Lorsque nous avons le désir d'être des hommes libres, ceux qui sont rares et précieux, quitte à être controversés et parfois grandes gueules, nous voulons avec le coeur ouvert pour parcourir un chemin vers la lumière, tout en ne nous considérant pas de ceux qui pensent être heureux sans les autres.

Souvent nous ne parvenons pas à éteindre la violence qui nous a aidés à avancer vers ce qui ne nous est pas permit, une sorte d'acte de coeur d'une dimension presque mystique, mais avec pour unique rêve celui de devenir un homme de bien, même si au fond nous ressemblons à tous ceux qui ont peur de la vie.

Quand bien même le coeur reste agité, le trouble une réalité, il s'agit de dépasser les doutes cruels et les heures terribles, tout en réalisant qu'il est des misères que l'on ne peut guérir, et des profondes tristesses que  nous ne saurons jamais dépasser, malgré le despote qu'est la volonté qui jamais ne nous lâche.

Tellement l'avenir est indécis, nous nous consumons de l'intérieur, nous faisant un présent vacillant livré à l'ivresse de l'inquiétude, quant à ces autres que l'on ne peut accepter avec leur intériorité, et celui que nous sommes livré à une mélancolie baudelairienne que l'on ne peut malgré tous nos efforts concilier.

La vérité est dans tout et chacun et il s'agit pour nous de comprendre ce qui toujours nous échappe, tout en gardant notre coeur au calme, afin d'être au plus près de nos passions pour laisser venir les choses, afin de nous épanouir et d'être heureux dans un quotidien qui ne fait pas écho à nos sentiments.

Lorsque nous avons la difficulté à être jeune dans une société qui égrène de fausses valeurs, puis en vain tenté d'introduire des touches de folie pour combler le vide de nos âmes quant à des vies qui ne nous reflètent que si peu, nous animons malgré nous des forces obscures qui brouillent le présent.

Mais les années passent et tout devient plus clair, comme si l'expérience nous aidait à prendre du recul, et qu'il s'agissait de se conjuguer à une sérénité l'autre nom du  bonheur, pour éloigner de nous la douleur de ne pas nous sentir libres du fait des autres et des souvenirs qui nous relient à eux.

Le cheminement vers notre être intérieur est la force qui nous dépasse et nous anime en nous donnant une énergie étrange, qui nous fait passer de la survie à la vie très simplement, et de l'ombre à la lumière par le seul fait de s'appartenir à nouveau, tel s'il s'agissait de retourner à l'enfance.
  



 

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