ON EST TOUS L'ENFANT DE QUELQU'UN...

  

 Nous avons tous nos  moments de  gloire qui passent vite, dés lors qu'être un meilleur parent, et aussi une meilleure personne nous travaille au corps, mais je ne crois jamais avoir insisté sur l'importance d'être le meilleur, sachant très bien que chacun évolue à sa façon, pour être cohérent et juste. 

Même si j'ai été dans un état de stress et de fatigue qui laisse peu disponible, car je ne pouvais pas me permettre de ne pas être parfait, ballotté entre désillusions et forts moments de crises, je n'ai eu que le seul désir de faire de vous des personnes heureuses, certainement pour guérir mes blessures profondes.

Peut-être que je voulais cesser de revivre le passé et moins me préoccuper de l'avenir, pour être passé à côté de la vie sans même me voir, mais je ne vous ai ni pollués ni inhibés par trop de pression, en ne faisant que vous surinvestir de rêves qui ne sont pas les vôtres par mon extrême présence.

Je n'ai aucun attachement à ma personne, conscient que colère, rancune et anxiété sont des problèmes non résolus du passé, d'une négligence affective dont vous n'êtes pas responsables, non plus que juste là pour réparer des blessures narcissiques, j'ai tenté d'être aimant et guide à la fois en sachant mes limites.

J'ai le reflexe de porter mon attention sur ce qui vous agace, tout en acceptant d'être détesté tellement je vous aime, même si je sais que forcer une situation ou une personne est de l'abus, je ne manque jamais de mettre l'accent sur les talents et les forces de chacun d'entre vous, que j'aurais bien tort de nier.

Je ne vous élevais pas, je vous exaltais mais être en paix avec soi-même quant à la personnalité de nos enfant est parfois difficile, car nous avons la volonté de vous construire un avenir meilleur, jusqu'à tomber dans un diktat imposé par l'environnement, au lieu d'apprendre à lâcher et faire confiance.

Je ne veux pas être le père qui se met en travers de votre chemin, et certainement vous vivez dans un monde que je n'ai pas connu, dans lequel il s'agit d'épanouissement davantage que de réussite, mais je n'aime pas l'idée d'être un parent qui a mauvaise conscience juste en me gloussant d'éloges.

Dans un monde qui semble difficile ou morose, il ne s'agit en aucun cas en plus de faire de notre quotidien un cauchemar, ne recherche pas mon approbation tu as mon amour et mon consentement, j'ai oscillé toute ma vie entre gentillesse et générosité, quitte à toucher le vide intérieur qui fait si peur.

J'ai vécu chaque jour avec la griserie du dépassement, tellement la fierté des parents mène à l'estime de soi, ceux qui semblent si fiers et qui parlent de vous de manière élogieuse, tant vous êtes telle la source d'optimisme qui leur faisait à un moment donné défaut, pour se séparer d'un passé douloureux.

Chacun pense qu'il a raison et que l'autre à tort, quant aux valeurs et aux croyances qui nous sont inculquées, mais il est une chose dont je suis certain et que nul ne me retirera de la tête, c'est que le bonheur vient de l'amour, tout autant que l'on est tous l'enfant de quelqu'un.



















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