UN RÊVE BIEN ÉTRANGE ...


 Il n’est pas commun de mourir en rêve, de voir notre mort comme un départ vers autre chose, un ailleurs dont les nôtres  ne seront pas, auxquels  nous nous voyons dire adieu. 

Et puis il y a cette âme que nous découvrons enfin, qui a traversé tellement de drames dont elle s’est plus ou moins relevée, un chemin de vie qui bien souvent  nous désarme.

Il y avait ceux qui pleuraient discrètement, pour lesquels vous comptiez tant et d’aucuns qui s’effondraient comme pris de panique à l’idée de rester seuls, car sans vous.

Et tous les autres, ceux que nous ne distinguons que si peu, des figurants, tellement dans la vie peu de gens comptent vraiment, qui ne sont là que pour remplir quelque vide. 

D’un coup les choses prennent tout leur sens, nous voyons l’essence des uns et des autres sans filtre, jusqu’à nous sentir remplis d’amour, comme sur le point de renaître à nouveau. 

Il s’agirait de ne plus éprouver aucune souffrance, seulement de quitter ces instants empreints en notre mémoire, qui nous ont fait à notre insu, qui seront des bouts de notre éternité. 

A aucun moment je ne me suis vu triste, je rassurais les uns et les autres comme le ferait un père avec ses enfants, tout en  sachant que l’ultime était la, comme un nouveau départ. 

Juste une poignée d’êtres chers sont là, au carrefour d’un monde qui bifurque vers autre chose, l’abîme qui interpelle sujet de tant de nos questions, qui vient un jour à nous. 

Il est de la vie qu’elle est une trame sans fin, car il y a cette  finalité qui délivre, celle ou même si nous avons encore des choses à faire, celles-ci se feront certes mais sans nous. 

La vie est juste une œuvre, un tableau à laisser derrière soi qu’il nous plaise ou non, que nous ne pouvons en aucun cas effacer, ce dont nous n’avons pas toujours conscience. 

Étrangement on ne se rendort pas après un tel rêve, on se lève à l’aube qui n’est que le commencement de toute chose, pour assoir nos pensées et les visualiser tout autrement. 

Le destin n’est pas un ennemi, juste un chemin à parcourir qui mène à la destination à laquelle nous vouent nos faits et gestes, qui ne sont que les reflets d’une âme qui se cherche. 

J’ai compris que mourir ne devrait pas nous faire peur, que nous l’appréhendons autrement que tel un nouveau départ, vers la lumière en nous, que nous étouffons trop souvent. 

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