VIVRE SANS DIEU...



  Dans un monde empêtré dans la vacuité, certains ont du mal à n'avoir que l'inutilité de la vie, une existence sans but, ils ne sont pas prêts à accepter la mort de Dieu, l'effondrement des valeurs qui ne sont que des ultimes refuges, pour ceux qui n'ont et ne seront jamais rien.

Autant que semblaient absurdes tant de révolutions qui se sont en suivies dans l'histoire, on a clivé l'humanité une partie du siècle au nom du communisme, souvent enfermé l'homme au travers mille prisons ségrégationnistes, car nous trouvons toujours des réponses à nos meurtres.

Certaines idées semblent difficiles à entendre ou à comprendre, et elles ne doivent pas être imposées, mais  dans ce cas comment expliquer que le monde soit sous la tutelle des nombreux totalitarismes, ceux avec lesquels nous traitons, que nous concevons avec une grande hypocrisie.

De tous temps chaque génération se sent vouée à refaire le monde, quant aux médiocres pouvoirs en train de tout détruire, elle tente de s'engager pour un monde plus vivable en passant de l'oppression à la résistance, sinon comment expliquer les révoltes qui conduisent aux meurtres de masse. 

Nous rejoindre par dessus nos différences, c'est refuser l'étourdissement de l'absurde, se dire qu'il n'y a pas plus de moralité aux victoires qu'aux défaites, et que c'est toujours l'humanité qui souffre des excès de quelques uns, qui n'ont plus que la liberté de tuer pour prendre la parole.

Le tourbillon déclenché par l'islam radical trouve son écho dans des traumatismes en héritage, car en réalité certains ne sont plus que des gênes, qui ont du combattre les dictatures, la colonisation, les racismes de toutes sortes, telle une opinion abusée qui s'exprimerait par la terreur. 

Bien des héros ont été des terroristes à un moment ou à un autre de l'histoire, selon qu'ils soient vainqueurs ou défaits nous les honorons ou nous les brûlons, même s'ils se sont engagés pour une cause jugée nécessaire, car chaque homme devrait se sentir responsable de son enfermement.

L'étudiant tunisien qui s'est immolé par le feu à utilisé la seule liberté qui lui restait, l'homme qui a combattu le colonialisme à accepté le sacrifice de  la sienne, tout autant que Rosa Park a défié le pouvoir blanc qui ne choquait plus guère en ce temps là, tout en n'oubliant pas Gandhi.

Jean Paul Sartre disait " on n'est pas un homme tant qu'on a pas trouvé quelque  chose pourquoi on pourrait mourir. "Même si rien ne peut expliquer que l'on empêche la parole, et que rien ne devrait justifier la mort d'un homme, l'histoire est balisée de ce qui fait la dignité de vivre et de mourir.

Ce n'est que lorsque les choses arrivent qu'on se dit c'était à prévoir, mais on ne peut plus ne point nous engager, quand le monde s'avère un chaos indescriptible qui retire aux hommes le seul espoir qui vaille, tellement une fois Dieu disparu plus rien ne trouve de fondement.

Même s'ils ne savent pas mourir sans haine, si pour eux tuer ou mourir demeure la seule liberté d'expression qu'ils acceptent de payer au prix fort, force est de constater que l'on soit athée ou croyant, que nul n'a le droit de se moquer du rêve des autres, en tuant une ultime espérance.





















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