BRISER UN MIROIR...

 

 Il est avec certaines femmes que tout semble toujours incertain, car elles dissimulent leurs sentiments tout en laissant entrevoir de l'intérêt, celles que nous aidons à sourire, se faire sentir bien, mais point ne nous rendent heureux, la tendresse et l'amour ne parlant probablement pas le même langage.

Celles auxquelles nous cédons de l'espace pour exister, avec l'idée de n'être pas assez pour elles, dans des relations qui libèrent autant qu'elles enchainent, les coeurs étant ces lieux avides de fantasmes ou nous pouvons parler de nos failles, de nos peurs et même nous montrer vulnérables.

Mais lorsque nous devenons quelqu'un d'autre à en perdre la tête, pour leur  plaire et ainsi attirer leur attention, tel s'il s'agissait de découvrir celles qu'elles sont vraiment, et nous attendre au pire et vivre dans la peur, juste pour satisfaire ce besoin de séduire qui nous rassure, Il est temps de repartir.

Il y a des longs cheminements qui nous font ouvrir les yeux, qui nous font comprendre que nous nous fuyons nous mêmes en courant derrière des chimères, et nous sentant comme obligés de réparer des gens brisés, ces femmes dures à cuire que nous savons fragiles mais qui fanent notre étincelle.

Même s'il est brutal de devoir abandonner l'espoir que représente la personne qui vous est chère, celle qui est merveilleuse à vos yeux, il faut cesser de redoubler d'efforts en vain, et de finir sans cesse blessé avec les mains vides, en se disant que c'est quand tout semble perdu qu'il ne faut pas nous résigner

Il faut savoir s'extraire d'une histoire et la considérer depuis les marges, pour se rendre compte qu'elle ne fait qu'exprimer nos propres angoisses, même s'il semble difficile de s'éloigner de quelque chose dans laquelle nous avons investi autant d'efforts, et qui semble rendre notre vie plus intéressante.

Il est bon d'être avec ces femmes avec un grand coeur et un esprit qui font que nous ne nous ennuyons jamais, mais tout en ne nous cachant pas que l'amour heureux n'existe pas, il faut revenir à l'évidence que c'est dans la vraie vie que se réfugie le moment présent, celui auquel nous nous devons.

Rechercher l'amour des autres n'est qu'une façon de combler des vides en soi, jusqu'à avoir besoin de ces femmes qui nous font souffrir, mais qui tout en mettant en lumière notre dépendance affective, ne souhaitent pas être rattrapées, comme si tout le monde finalement ne cherchait qu'à se leurrer.

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