EMBRUNS DE CARESSES...

 


 Il est des sentiments qui ne tiennent pas dans des cases, des silences qui ne sont que des zones d'ombre qui ont tellement à nous dire, comme s'il s'agissait de se perdre dans l'autre et cesser d'exister, ou juste que quelque chose a été abimé et le restera, même si je te sais refugiée dans mes pensées.

Il y a bien des choses que tu peux garder pour toi par pudeur, par orgueil ou par confort, même si les silences accumulés finissent par briser ce qui rêve d'éclore, car lorsque nous sommes face au silence, nous nous tournons vers nos peurs, tellement il est facile de se tromper soi-même.

Quand on a comme moi le reflexe de tout expliquer, de faire vivre ce qui ne vit pas encore au bout d'un secret destin, un rêve d'ailleurs au doux parfum de fleur, une image vaporeuse qui s'attarde au bord de chaque nuit, tous ces sentiments qui échappent aux mots, on se sent combien vulnérable.

Un bout de ton coeur et de ton âme sont abimés, car il n'est pas possible de vivre un silence quel qu'il soit sans se blesser mutuellement, tant nos vérités, nos illusions nos inquiétudes nous précèdent bien plus souvent que nous le désirerions, faisant les jours incertains et les nuits sans fin.

Etre celui qui te sait et qui te sent, l'éclat de rêve qui te fait chavirer dans une tendresse infinie, qui pose ses ailes sur ton coeur, et ne sachant que soupirer pour tout te dire, car depuis peu je devine que tu es le seul horizon qui porte un nom et fait que du fond des nues je m'approprie un bonheur en devenir.

De rêves en pensées j'emprunte le chemin qui t'invente, là ou le verbe devient caresse pour décrire une absence sur fond de silence, une étoile qui ne s'éteint pas, un bonheur que je te découvre mais qui moi m'émeut,  faisant que je suis épris tant tu m'enveloppes d'une plénitude qui m'ignorait.

Tu étais là ou je ne te cherchais pas, telle une brise légère un souffle qui caresse à vouloir planer sans cesse dans mes pensées, dont je me dis qu'elle a besoin de silence et d'un peu de ce temps qui passe sans nous, pour mettre fin à tant des instants qui ne font que pleurer en moi et depuis trop longtemps.

Le vent me parle bien souvent des embruns de caresses qui ne seront pas, pour adoucir le noir et te voir sourire dans mes rêves, pour que tu m'aides à trouver demain et entendes mes mots quand tu écoutes le silence de tes nuits, autrement que comme les reflets du sentiment qui ne dure qu'un instant.

Mes mots seront toujours plus vifs que le vent, plus forts que le temps, une façon de dire sans dire pour éviter les écueils de la discorde, tant ce qui nous sépare m'agace au plus haut point de me rappeler une vie qui n'a jamais voulu de moi, mais en sachant trop combien le désir se nourrit du manque.

Je sais que nos mots se rencontrent, combien je suis une demande que tu ne peux satisfaire, et comme cacher ta vulnérabilité est essentiel mais je sais aussi qu'aller au bout de mes rêves est primordial pour me sentir en phase avec ce coeur qui bat en moi et que je sens depuis toi comme affligé...

Commentaires

Anonyme a dit…
Je suis tentée en tant qu'une de tes lectrices assidues, parcourir tes pensées...
Il doit y avoir de belles métaphores, d'exquis poèmes et d'intéressantes réflexions... Que du bonheur pour les âmes rêveuses et les amoureux du beau verbe...Te lire est un vrai régal!

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