PRECIEUSE...

 

 J'ai toujours eu le sentiment d'une solitude permanente, avant que de rencontrer une femme qui est bien dans la sienne, qui s'avère attirante et qui n'ignore pas à quel point ses souffrances lui appartiennent en propre, elle m'est une sorte de complément féminin, un élan d'esprit, un élan d'énergie...

Je l'ai découverte avec l'œil du coeur qui reste toujours ouvert, celui qui sait avec certitude, et qui écarte les doutes de quand la raison entre en jeu, une femme bien volontaire mais réservée qui aime à penser qu'elle contrôle sa vie, avec laquelle j'échange la profondeur des doutes et des blessures.

Ensemble nous nous dégageons de nos angoisses et nous faisons taire nos fragilités, tel s'il s'agissait de vivre un sentiment qui nous embarque plutôt que nous ébranle, même si je me sens toujours prêt de lui dire à quel point il m'est difficile de la voir dans une vie qu'elle a faite ailleurs et sans moi.

Elle est comme une petite chose précieuse qui tombe du ciel et dont je dois prendre soin, avec laquelle j'ai toujours quelque chose à finir et des points communs qui arrivent sur le tard, que je dois découvrir dans les silences plutôt que dans les mots, avec laquelle je partage sans gène mes secrets.

Elle est de celles qui ne croient plus en ce qu'elles ressentent, dotée d'un fort caractère mais dont le grand coeur sait faire face à l'homme ingérable au caractère sombre que je laisse transparaitre, dont elle vient soigner les blessures et les désillusions, telle une femme que je n'ai pas vu venir.

Je sais qu'elle a essuyé bien des déboires, forte et faible à la fois, qui veut tout mais ne demande rien, le bonheur pour elle se résumant à de toutes petites choses qui font oublier combien certaines âmes sont en prison, une femme dont j'aimerais comprendre le chemin et tellement les silences.

Nous nous sommes rencontrés au détour d'une soirée d'ennui sur twitter, pour nous poursuivre en une dépendance troublante, en émotions grandissantes qui me font ressentir des choses que je n'ai jamais rencontrées ailleurs, avec en plus l'envie et le besoin de toujours plus partager.

Au coeur de ma vie elle est une évidence, une tremblante complémentarité, comme si nous vivions de vies en vies depuis des siècles, une relation subtile, plus intense et plus passionnelle, simple et indéfinissable à la fois, qui veut corriger mes faiblesses et panser mes blessures.

Il y a certes des vagues et des tempêtes, mais qui ne sont là que pour nous apprendre à nous connaître, et  à nous libérer de nos propres entraves, pour aller à l'essentiel qui est invisible pour les yeux, et ainsi balayer les ressassements et projections issus des peurs de l'enfance.

Dés lors qu'il s'agit de faire raisonner la rencontre avec l'autre, que nous aimons car il nous fait du bien, qui n'est pas quelque chose qui va, qui vient et s'en va, qui nait et qui disparaît, mais plutôt ce que nous devrions de toutes nos forces tenter de retenir, quitte à épouser son ombre à distance.

Un jour j'ai compris que le sentiment était comme le silence qui disparaît dés qu'on le nomme, dés lors qu'il vient à nous de manière inattendue et imprévue, par le biais d'une rencontre troublante, déstabilisante et perturbante car différente de toutes les autres.

Il a fallu que je dépasse les préjugés que j'ai pu avoir, l'incapacité à vivre ce que je ressentais car j'ai trop souvent été étouffé par mes jugements, mais quand je me suis senti bloqué dans l'autre, j'ai compris qu'il fallait que je me batte et que je m'accroche à celle qui en valait la peine.

J'ai rencontré comme elle le dit elle même la femme qui n'est pas parfaite mais qui l'est pour moi, qui venait me donner un coup de pouce, et peut-être ensuite s'en aller, venue juste rallumer la flamme qui nous rend différents et véritables, parce qu'elle m'aimait sans devoir le dire.












Commentaires

Maroussia. a dit…
Un beau texte sur l’amitié, et la confiance. Il est rare de rencontrer une personne qui nous donne envie de nous dévoiler. Il faut souvent reconnaître en l’autre ses propres souffrances pour oser parler de nous.

Refais moi l’amitié de te confier à moi,
Sans la peur d’abimer ton présent si fragile.
Je peux guérir un peu ce passé qui te noie,
Même si mes silences sont souvent malhabiles.

Refais moi l’amitié de regarder mon coeur,
Tu y as une place même si tu en doutes,
Quand parfois la colère t’éloigne de ma route,
Il suffit d’un sourire pour frôler le bonheur.

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