IL SOURIAIT TOUJOURS ...
Le vent souffletait les visages leur infligeant une autre violence,
Après celle du corps sans vie de l'être cher qui s'en est allé,
Les masques dissimulaient le chagrin des uns et des autres,
laissant juste filtrer quelques propos qui tentaient en vain,
De réconforter au mieux les proches et les enfants du défunt.
Et le temps qui semblait plus long qu'à l'habitude,
Quant à tous ces corps auquel un mal sans visage
Retirait le droit à des effusions et à des accolades,
Oh combien utiles dans ce genre de circonstances.
D'aucuns par groupes réduits martelaient le pavé,
En attendant qu'on les autorisent à saluer
Et ce pour la toute dernière fois,
Celui qui s'en est allé comme il avait vécu,
Sans jamais faire le moindre bruit.
Et le comble de l'indignation est survenu
Dés lors qu'il a fallu nous disperser,
Presque sans même nous retourner,
De la force publique qui s'approchait
Somme toute heureuse d'avoir à verbaliser.
Pour mon Oncle ABDELKADER
Funérarium de l'hôpital AVICENNES
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