UNE ETRANGE TENDRESSE...



J'ai le gout d'ouvrir mon cœur à nouveau à une femme qui le comprend, qui me fait découvrir ce que je ne vois pas, en me poussant à franchir mes limites elle me révèle à moi-même, ce sentiment de vide, de solitude ou d'errance qui m'a conduit à m'aveugler dans un cocon rassurant...

J'avais laissé derrière moi les murmures de l'amour, la vie dans les yeux, ou nous nous découvrons fascinants de colère et de désir sauvage, qui nous perdent et nous font nous retrouver, en quête d'un amour absolu ou l'on s'aiment comme  des adolescents, quitte à toujours perdre l'équilibre.

Depuis je me découvre un autre, dans un amour naissant qui fait que toutes les murailles semblent s'effondrer, avec la vie qui revient et bien des occasions d'apprendre sur soi, comme s'il y avait un possible, une vacance, pour moi quant à suivre à nouveau le chemin de mon cœur.

J'ai approché une singularité dont j'ai aimé la profondeur avant que de m'attacher à son humanité, j'ai voulu convoquer l'état amoureux à un bonheur non attendu, en oubliant à quel point certaines femmes ne laissent plus que si peu la place au possible pour une parenthèse de vie et de lumière.

Mon état d'excitation inconnu s'est heurté à un bouclier de protection qui sauve de l'aveuglement, qui ne les laissent pas disponibles à leur insu, livrées à ces instants de légèreté, ou nous nous croisons au plus profond, au plus vrai, là ou tout se fait dérangeant mais incroyablement attirant.

Mais j'ai eu un coup au cœur car elle m'écoutait me raconter, alors qu'une part de moi rêvait d'autre chose, une envie de partir qui prend comme une poussée de fièvre, tant le sentiment amoureux vient à nous manquer malgré nous, quand tuer l'autre c'est aussi se tuer un peu soi-même.


Il advient que la vie quotidienne et la routine  deviennent parfois insupportables, que la perfection étouffe, dés lors que nous sommes écartelés entre instinct de conservation et pulsion de vie, même si on ne peut revivre sans accepter de mourir au préalable, d'être dans le déni le plus malfaisant.

Alors on s'invente comme on veut, quand un amour idéalisé et embelli passe par là, qui ressemble à ceux qui se disent et s'avouent, ces chemins qui se séparent pour mieux se retrouver, ces silences qui ne font que rapprocher d'une flamme qui nous enchaine corps et âme à un rêve...

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