UNE EVIDENCE...
Parce que tu fais grand bruit en moi...
Dés lors que tu te poses sur mes mots, je sens une chaleur monter en moi comme si je surprenais un regard, et que j'entendais un retour à ceux-ci, qui depuis toujours demeurent sans le moindre écho, les femmes étant toujours ailleurs que là ou nous les voudrions, comme si elles nous dédaignaient.
J'ai trop bien connu les amours folles qui dévorent les coeurs, qui les enflamment mais auxquelles on survit, car tout embrasement finit par s'éteindre, il suffit juste d'un peu de temps, mais je me laisse ici tenter, par l'astre lumineux que je sens tel que moi errant, qui vient me confronter à mes démons.
Tu viens prendre possession de ce désir enfermé au fin fond de moi, comme le ferait la passion brulante qui décide des existences et tel à une pulsion inconsciente je vais à toi sans amertume ni regret, tu me touches, m'émerveilles et me bouscules tant tu désires nous ouvrir à nouveau les portes du rêve.
Je t'ai doucement regardée fleurir dans mon coeur, telle une brillance infinie qui déverse un trop plein d'amour, malgré les larmes et le chagrin qui t'ont traversée, comme si tu éprouvais le désir d'emporter mon âme au bord de ces nuits sans sommeil, ou j'aime à penser que tu cries mon nom.
Tu prends possession de moi, peu importe les écueils et les frimas, tes mots me renvoient à une vérité que tu oses affirmer en forçant mon admiration, au volcan qui sommeille en chacun d'entre nous et ce malgré les amours qui détruisent, comme pour me promettre de nous enrichir l'un de l'autre.
Ici ou ailleurs, en ce pays qui ne m'est pas si étranger que ça je t'aimerais pour autant que tu serres ma main très fort, pour me dire et me crier que j'embellis ta vie au point de te faire oublier un quelconque quotidien dont seul le sentiment amoureux nous libère, pour autant que nous le laissions vivre.
J'aime tes mots qui promettent ce que le ciel n'accorde qu'avec parcimonie, cette liberté de ton qui va si bien aux femmes aimantes qui savent se battre pour préserver le bout de ciel que le hasard a perdu sur leur chemin, j'aime l'idée d'être dans tes pensées jusqu'à en voir trembler mon âme.
Bien souvent nous cherchons le bonheur là ou la porte s'est depuis longtemps refermée , comme s'il s'agissait de trouver du printemps à un hiver, de faire fleurir une nature morte, vivre un étang asséché, nous entendons des silences qui ne parlent qu'à nous, pour davantage encore nous perdre.
Tu résonnes en moi comme une évidence, et ta constance m'a convaincu qu'il fallait que je me laisse porter par cette vague amoureuse, vers une rive pas si nouvelle que ca puisqu'elle m'est très familière, celle qui un soir nous a portés l'un vers l'autre comme pour que nous nous rendions à l'amour.
Il est si doux de se sentir l'âme amoureuse, le coeur enclin à aimer...
Commentaires