LA TEMPETE...
Une houle qui se fait
vague écumante,
Un récif perfide
caché à fleur d'eau,
Et des nuages
sombres cachés
Derrière
les hurlements de vent,
Veulent donner à la mer
sa couleur de cendre,
Elle d’habitude si sereine...
Une brise douce
qui s'est changée
En ouragan,
qui se sentait capable
D'escalader le ciel,
oubliant que l'aigle
Ne fuit jamais la tempête,
que l'amitié sait
Survivre au cœur même d'un typhon.
Et toujours la présence silencieuse
Celle de l'enfance,
qui ramènera l'un
Et l'autre à la raison,
à une vie
Qui recommence
malgré nous
le lendemain,
car la clarté réapparait
grandit, jusqu’à se faire arc en ciel.
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