UN SI PROCHE RIVAGE...
LETTRE A UNE FEMME.
La vie a cela de terrible qu'elle nous fait faire des rencontres merveilleuses que nous ne vivrons que si petitement car notre chemin de vie est tracé depuis si longtemps, tout autant que le leur bien souvent, laissant en nous un gout d'amer qui gâche ce que nous semblions avoir édifiés.
Parfois nous sommes juste bien dans ce qui ressemble à un cocon délicat dans lequel nous nous oublions, laissant le temps s'écouler à l'ombre l'un de l'autre sans poser de questions, habitués à vivre ensemble tel tout ce petit monde qui nous entoure.
Mais comme si l'ennui déplaisait au destin qui en s'amusant à rebattre les cartes, les mélangent si bien qu'il en sort des histoires qui ne seront toujours que des fantasmes plutôt qu'une vie rêvée, tellement tout semble irréel comme si nous n'étions déjà plus nous.
Le temps aidant nous prenons conscience de ce rivage devenu tellement plus proche que nous le supposions, nous mettant à imaginer un ailleurs qui ne peut être qu'avec fracas, jusqu'à nous rendre malheureux de tellement voir ce que que nous n'avons pas.
Il est des âges ou l'on sait ce que nous désirons vraiment, peut-être d'avoir trop longuement fait semblant, d'avoir vécu nos vies par habitude et sans trop y penser et bien sûr c'est là qu'arrive la rencontre qui bouleverse, le raz de marée d'émotions qui met à l'envers.
Nous nous sentons tantôt joyeux parfois tristes de la réalité qui reprend souvent le dessus, prêts à renverser la table pour parvenir à nos fins mais sans y croire vraiment, tel nous racontant des histoires pour être heureux encore un peu, le temps d'une bien belle histoire.
Et pourtant Dieu seul sait à quel point tous les deux nous sommes sincères, réinventant chacun des jours jusqu'à en faire une éternité dans un langage vêtu de promesses toutes plus belles les unes que les autres qui viennent bousculer l'âme et surtout le cœur.
Parfois je me sens en peine de trop savoir que les sentiments sont là, mais ne se vivrons pas tant l'un des deux garde malgré tout la tête sur les épaules, sachant que ces choses là ne mènent qu'au regret de ce que nous lâcherions, sans davantage nous voir gagner.
Et quand les yeux se meurtrissent aux larmes, que les sourires se heurtent aux grimaces de tant savoir que certaines rives demeureront à jamais parallèles, nous errons vers une solitude amie qui héberge nos frustrations et nos colères quant à ce que nous n'oserons jamais.
J'aimerais tellement te vivre.
Commentaires
Tous ces mots que je ne peux dire,
Combien près de vous j’ai rêvé,
Toutes ces marées traverser.
Combien je vous ai ressentie,
Tout contre moi, toute alanguie,
Frissonnantes de nos désirs,
Quand l’aube appelle les soupirs.
Je vous ai tant imaginée,
Contre ma peau, déshabillée,
Juste vêtue de vos sourires,
Et d’un parfum de souvenirs.
Mais parfois le destin revient,
Il est là, nous brise les mains,
Quand on voudrait juste serrer,
Les doigts si fins de l’être aimé.
Le rêve nous a emporté,
Toujours plus loin dans ses contrées,
Mais je vous aime plus que tout
De la vie j’ai perdu le goût.
Ma mie je voudrais vous écrire,
De mon amour vivre le pire,
Mais toujours vous envelopper.
De mes pensées et mes baisers
Il est des êtres de lumière qui lisent en vous comme dans un livre, de trop de ce qui vous rassemble, des chemins sinueux qu'ils ont aussi empruntés mais tant des non dits, et des longs silences que nul jamais n'entendait. il est des amitiés que rien ni personne ne sauront défaire qui même si elles traversent des moments délicats savent se retrouver, comme si de rien, effaçant d'une larme les chagrins causés, la tristesse enfouie qui laisseront tout de même une indicible tristesse au fond d'eux. Certaines femmes seront à jamais des anges échoués sur terre, pour réparer et apaiser les âmes en peine, les coeurs éplorés, mais dont personne ne se préoccupe jamais, les pensant bien plus fortes qu'elles ne le sont réellement. Merci Maroussia de ce poème qui a la singularité si intelligente qui t'est propre.
Bonjour Florence autant impressionnée que cela pour te mettre à me vouvoyer ? je t'assure que ce n'est point l'effet escompté. Lorsqu'une poésie, un écrit, un film et parfois un visage te parle c'est qu'il font appel à un souvenir, un sentiment, un ressenti que l'on a tenté en vain d'enfouir en nous de nous troubler ou simplement de trop nous émouvoir. Les chagrins peuvent aussi bien provenir de nos bonheurs que de nos souffrances, car nous sommes des êtres d'émotions. Merci d'être si attachée à ce Blog