HIRONDELLE D'AUTOMNE...


 Laissons derrière nous nos cris et nos rires, la capiteuse odeur des amours mortes, les illusions et le bonheur passé, car les coeurs n'ont jamais de fin même quand nos êtres semblent ailleurs...

Il y a eu les joies très vite effacées, les inoubliables chagrins, et tant les délices du coeur qui nous conviaient en une belle innocence, la  fragrance volage qui fait que l'on tient notre coeur dans la main.

A la source de nos pleurs nos rêves étouffés, les instants ou crie le silence, quand on a plus rien à offrir et juste des mots pour ne rien dire, des mots trop vite et bien écrits, tel un sort auquel prétendre.

C'est tel si l'hirondelle de l'automne ne volait pas pour nous, que la pensée ne faisait qu'attendre son écho, la voix des coeurs n'étant que comme nos silences, les ombres d'un voile incertain.

Un jour venue de lointaines nues une fleur ouverte, un coeur tel un ruisseau tapageur, une petite larme de rosée, m'a fermé les yeux du souvenir, tel si elle était allée en dedans de moi-même.  

J'ai entendu la pensée heureuse qui prenait racine dans mon coeur,  une beauté souveraine, une femme flamme amoureuse à laquelle j'ai le désir de donner l'amour que je porte toujours en fardeau.

Je ne suis plus qu'un grave silence, un désir fou qui me surprend même si je ne puis m'enivrer du charme de sa voix, ni pleurer d'amour au gré de ses pensées, tant les marges sont pleines d'aveux.

Je ressens une amitié que le temps creuse, une jouvence de l'âme qui me fait prendre le chemin des étoiles, l'ombre du sourire dans lequel j'efface ma vie, un regard qui ne passe rien mais excuse tout.

La fleur nouvelle que je rêve, est une folle ivresse ou une tendresse à partager, une aube qui bouleverse le ténébreux orage que je suis, pour être un rêveur sans talent mais au plus près de moi même.

J'étais un gamin réfléchi dont l'âme est toujours en partance, qui depuis peu garde de chaque matin la douceur de ton coeur, tels de beaux instants de grâce, qui embellissent profondément mes jours.

Commentaires

Nati a dit…
Cher Mustapha,
Comment interpréter ce tendre texte qui semble étouffer nos prières...

A mon Angelo qui veille sur mes jours et mes nuits, n'oublie pas que c'est toi que j'aime et que j'ai bien plus que des mots à t'offrir...
Taïna

Je suppose que l'Angelo est l'élu de ton coeur, celui qui nourrit tes rêves, ton jardin secret, car nous en avons tous un...Heureux de t'avoir inspiré ces mots pour lui...Toute ma tendresse Taïna... bisous à la petite
Nati a dit…
Bonsoir mon cher Mustapha, heureuse de trouver l'inspiration qui insuffle en cascade la vie arrosée de l'amour partagé.. ❤️ N'hésite pas à passer sur mon blog de temps en temps, ta visite est la bienvenue bises d'amitié

Bonjour très chère
Ne sachant comment commenter sur ton blog je me permets de tweeter une poésie, je dirais plutôt une joliesse quant à tes rêves amoureux...La métaphore du manège est joliment tournée Prends soin de ta fille et de toi Taïna
Nati a dit…
Bonjour cher Mustapha et merci d'avoir été particulièrement sensible à cet article qui fait appel à l'âme et aux joies enfantines..
Il devient si urgent de vivre, nous grandirons plus tard! 😊
Et justement, après les Dimanches, Les Mercredis sont devenus l'amusement de mes pensées 😉
Très belle journée à toi et les tiens, bises d'amitié 🌷
En tout cas tu écris très bien et tu as toujours le vent en poupe sur Twitter... bises tendres

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