UNE FRAGILE FORTERESSE...


J'ai aimé te penser comme si je te connaissais depuis toujours, mais surtout trouver les mots qui apaiseraient un coeur si souvent meurtri qui semblait vouloir sortir des nuits froides et sans fond, leur préférant un printemps qui a béni nos heures vagabondes...

En bien peu de temps tu es devenue la nue amoureuse qui me dessine l'horizon, une ile reposante qui de loin ou de près gouverne mes pensées, un souffle léger et enjôleur qui m'a obligé à quitter mon habit de souvenirs pour vivre sur le fil de son ivresse.

Tu avais un coeur léger et malhabile, si souvent apeuré à tant de noir chagrin, et en ce temps de fleurs fanées ou les larmes ont l'air d'une rosée tant la tristesse est un souffle désolant, n'étant plus vraiment toi même, sinon un silence au fin fond du monde.

Mais tu ressemblais à un bel éclat qui nait de la rosée, et au charme pénétrant d'un doux baiser de l'aube qui charme l'espoir de ses silences, la légère fragrance qui a effleuré mon coeur qui de son côté a vu un ciel à parcourir, un chemin arborant une bien tendre féerie.

Je me suis fait le soleil qui de ses rais éclaire l'horizon, celui qui fait palpiter ton coeur en douce espérance, un azur serein au reflet éclatant, un amant dont le geste est frileux mais sachant inventer avec des mots un jardin secret ou une rose peut éclore.

Un poète rêveur attiré par un pleur à l'aurore, ravi par les fleurs du jasmin, vivant dans un monde d'habitudes, inquiet de ressentir tant de tendresse pour cette rose rougeoyante qui s'imposait de façon audacieuse, jusqu'à épouser ses soupirs amoureux.

Le parfum d'une femme est tel un souhait qui se dessine, l'aube qui nous guette dans un écrin de flammes, l'attente si longue en ses chemins discrets jusqu'à nous faire errer au creux de nous mêmes, l'ombre ou le temps fuit et nos silences semblent si passionnés.

Mais de la craintive caresse à l'oubli de nos âmes, je te sens dire adieu aux soupirs et aux pensées chagrines, leur préférant en nos yeux la langueur et l'ivresse, l'allégresse du jour qui illumine désormais nos coeurs sans le moindre semblant de raison.

Dans l'océan des pleurs est né un amour qui se veut l'aube et le crépuscule de nos vies, la lune reflétant ce qui éveille les mots, qui nous raconte une histoire venue de nulle part et qu'il nous plait d'aimer tant nous nous sommes brulés les ailes l'un à l'autre.

Je te souhaite un anniversaire des plus heureux, entourée de ceux que tu aimes mais qu'il te semblera voir autrement tellement ton regard est un ravissement qui embellit à présent tout, d'être celui de l'amoureuse qu'il me plait d'aimer tant elle est unique.


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