UNE LARME DE LUNE...
Tu avais ce petit quelque chose d'infini qui faisait que tu étais rayonnante de la plus belle des douceurs, il me semblait apercevoir un chemin de rêves autant que la flamme amoureuse qui a fait trembler mon monde en souriant, m'inventant un plus joli destin...
J'ai aimé aller à toi jusqu'à en mourir avec des mots frissons, entre plaisantes colères et douces folies quitte à rire entre nos larmes, errant du parfum de l'amour à l'odeur d'un corps, quitte à m'enfoncer dans le brouillard de ta vie et ton ciel gris d'ennui.
Tu m'as laissé déplier ton âme comme un parchemin et j'ai fini par me rendre compte que je n'avais pas trouvé le bonheur de toujours le chercher ailleurs, que je n'avais jamais été seul mais l'ai été très souvent, en te découvrant en hirondelle de mon automne.
J'avais l'amour en faire valoir pour mon égo, celui ou l'on semble se perdre au loin, tel un voile d'errance ou quelque espoir en partance, là ou seuls les mots dansent et veulent s'enlacer jusqu'à en avoir mal et n'avoir plus de coeur, tel se perdre en des orages.
Mais un jour ce que mon coeur n'osait croire tes lèvres me l'ont laissé entrevoir, un amour est né à l'orée d'une nuit ou nous nous sommes enchainés à des mots entrelacés, ou nous nous sommes aimés entre les aveux et juste pour témoin le murmure du silence.
Qu'il s'agisse d'un songe ou d'un doux mensonge peu importait, il faisait bon s'y perdre, tu m'as pris par le coeur, séduit et emporté de telle façon qu'en tes yeux j'ai vu le reflet de mon coeur, mais surtout auprès de toi je me suis trouvé une sagesse que je m'ignorais.
Une fleur irisée de couleurs, un visage dont je ne veux pas guérir, des mots doux murmurés, un sourire en voile rose nacré m'ont invité à un monde merveilleux et lumineux, et dés lors je n'étais plus qu'un bourgeon écorché espérant la caresse d'un désir salutaire.
Je me suis mis à aimer le penchant d'innocence, la rose qui me soumettait à sa fragrance, le regard qui berce et le précieux sourire qui s'offre en plaisir désarmant tel s'il s'agissait pour nous de faire revenir nos vingt printemps et tout le temps raté, porteur de regrets.
J'ai le désir d'enchanter le destin d'une rose dont j'aime briser l'écorce du coeur, qui ne doit plus s'accommoder des pleurs et des émois du silence alors qu'elle a tant donné en douleurs et en peurs que l'on ne peut décrire, quitte à puiser mes mots dans ses larmes.
Elle est depuis peu un abime qui s'éteint et cache son pleur, une âme qui s'invite revêtue d'un sort silencieux pour n'être plus que la lune maitresse qui enveloppe nos nuits dés que s'endort l'irréel dans l'océan du soir et la tendresse d'un instant.
J'aime lui offrir le souffle d'un chemin, l'instant imploré d'un désir en la veillant dés l'aube d'un amour divin pour qu'elle ne pense plus qu'à humer les senteurs de rose et de jasmin, aller en des rêves éveillés pour laisser s'envoler à nouveau son âme.
Le ciel du chagrin que me murmurait la lune, ce noir chagrin que je ressentais dans ses mots, ont fait que même si je ne savais pas lui en parler, venaient à moi jour après jour me raconter l'histoire que voilà et qui pour elle semble venir de nulle part.
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