L'EPINE DE L'AVEU...


Au gré des jours j'ai la nostalgie du coeur pour l'amoureuse d'un instant, la femme qui dessine mon regard, mais qui a l'âme vagabonde en d'autres rivages.

Elle est telle une musique vague et fugitive qui fait que mon coeur est souvent pris dans la soie des étoiles, comme s'il se sentait caressé par un monde naissant.

Il y a les nuits que fatigue l'errance, et le soupir retenu quand se profile la pudeur d'un couchant, ou il ne nous reste que l'alternative de caresser le ciel du regard.

Les âmes voudraient se dire avec les voix du silence, parler du temps qui piétine le rêve, juste en ouvrant ces lèvres qui ont trop bu la lumière de l'étreinte des songes.

J'aimerais une fois encore avoir le coeur vierge de toute tendresse, même s'il part bien souvent dans les yeux qui passent, pour espérer donner du sens à l'insensé.

Parfois l'âme est lourde et l'œil finit à l'épine de l'aveu, dés lors qu'il trouve le charme innocent qui fait la femme si touchante et si belle, tel contempler un coucher de soleil.

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