L'ATTACHEMENT...



 Nous ne perdons jamais quelqu'un tout à fait, même si nous éprouvons la colère qui nous montre nos failles et ainsi devient belle, la perte des possibles partagés nous conduisant à flotter entre l'être et le non être, aimer davantage ce qui part à l'abime.

Lorsqu'une perte est infinie, interminable, nous sommes rendus entre le chagrin et le néant, là ou il il faut faire face à la tristesse et s'anéantir dans le silence, tellement notre raison est ébréchée, ébranlée, abimée, incapable de gérer nos difficultés à vivre.

Profondément endoloris nous devenons des enfants, si sensibles à la mélancolie de l'univers qui semble nous ignorer mais qui lui même court vers le néant, car toutes les vies s'effritent par petits bouts, et les batailles se perdront les unes après les autres.

Béats ou inquiets, désespérés ou résignés, nous ne faisons que traverser la vie en courant, sans la voir, oubliant qu'une parole d'amour est une bâtisse pour celui qui la reçoit, qui a fait le deuil de ses rêves, et sort de ses nuits la plupart du temps en miettes.

Mais les lendemains jouent leur rôle tant ils permettent d'oublier un peu le mal qui nous heurte sans douleur physique, et ceux que nous avons abandonnés sur le bord du chemin, car vivre c'est se guérir, être libre en abandonnant beaucoup de choses.

Cesser d'attendre et d'espérer ces rêves qui nous font courir, pour juste regarder autour de soi ce qui nous vient, sans même que nous le recherchions, un présent qui ne regarde pas dans une seule direction, mais qui embrasse chaque horizon qui passe par là.

" Il y a des fleurs partout pour qui veut bien les voir. " Victor HUGO

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