L’AUBE AMOUREUSE…
Le petit matin qui portera en son sein les mots aimés, la voix attendue qui parfois vient me surprendre jusqu'à m'étreindre le cœur, éclairer mon sourire, faire de ma journée un ravissement, même si elle n'est faite que de bien petites banalités.
J'attends toujours ces temps ci, car sitôt qu'elle me quitte elle me manque déjà comme si d'elle je n'étais jamais repu et que je regrettais chaque moment dont elle n'était pas pour le partager avec elle, m'enfuir en l'ailleurs que nous avons inventé.
Elle est ma vie avec des petits riens, des mots rassurants et des clins d’œil qui égayent le quotidien, tel le soleil qui seulement en apparaissant vous donne la joie de vivre, la brise qui rien qu'en s'engouffrant dans vos cheveux vous donne un indicible plaisir.
Je guette l'aube jusqu'à ce que l'aurore survienne, j'entends souvent mon cœur clamer son impatience, tel un gamin turbulent qui ne fatigue jamais mais épuise les autres, l'amoureux transi qui n'a de cesse de se voir dire que l'autre l'aime à mourir.
Et dans une heure ou deux je serai bien sans trop savoir pourquoi ni comment, à peine étonné de savoir que mon bien être dépend d'un amour en miroir, et des mots qui comblent le vide que sa seule présence peut combler alors que je suis tellement entouré.
J'aime savoir qu'elle va bien même si elle vient me dire qu'elle a bien peu dormi du fait d'un va et vient incessant entre rêve et réalité, le quotidien qui charrie bien des soucis et le temps qui ne fait que passer impassible autant qu'indiffèrent à son mal de vivre.
Je ne sais pas, je ne veux pas savoir ce que nous réserve demain car les choses ne seront jamais comme nous les voudrions, je prends ce que nos chemins de vie permettent et je vis son incroyable bonne humeur alors qu'elle n'a jamais vécu que de résilience.
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