DIEU QUE JE T’AIME…



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Tes mots d'hier 

Qu’est l’amour,
sans l’amitié amoureuse…

Entre l’amour et l’amitié,
La nuance est bien trop subtile,
Pourtant je suis là accroché,
À nos silences malhabiles.

Lorsque je te prends dans mes bras.
Ton chagrin brûle mes sanglots,
Et je ferais n’importe quoi, 
Pour ton sourire contre ma peau.

Et je le garderai en moi…


Il est des jours ou je te sens triste mais tellement heureuse, car tu ressens ma présence quel que soit le silence qui l'entoure, et le contexte dans lequel baigne notre histoire, bien plus belle que nous ne l'eussions jamais espérée.

Ce matin tu es venue si simplement avec des mots chatoyants et délicats, comme pour faire soupirer mon cœur d'aise, lui qui a été si souvent ballotté dont personne d'autre que toi ne connaît la candeur, la fragilité qui vient de loin.

Je rêve de te vivre, d'aller au plus profond de ton mystère féminin, les mots étant beaucoup et tellement peu à la fois, au regard des frissons que tu soulèves en moi, des attentes qui ne me quittent plus et depuis l'époque de Bel Ami.

J'ai pensé que je jouais aux amoureux comme toujours, et que je partirai dés lors que j'en ressentirai le besoin, mais voilà un moment déjà que j'ai jeté l'ancre auprès de toi, que j'y suis si bien, et que l'aube n'est qu'une douce attente.

J'ai souri plus d'une fois à ces histoires qui font sourire et pleurer aussitôt, auxquelles nous nous accrochons corps et âme comme s'il en allait de nos vies car je me pensais  aguerri, tellement loin des servitudes qu'impose l'amour.

Une femme n'est jamais aussi forte que lorsqu'elle revêt ses faiblesses, en se drapant de sa féminité 
elle nous fragilise au delà de tout ce que nous pourrions supposer, et un jour tu es survenue dans ma vie, sans que je n'y fasse attention.

Il m'arrive d'avoir peur que d'un malentendu nous faisions un linceul, de quelques mots nous instaurions un tribunal, d'une histoire qui ne demande qu'à vivre quelque nostalgie sans nom
et de ce nous deux un puits sans fond d'amers regrets. 

Mais tant je sais t'aimer que je ne lâche jamais prise, que mille et une fois s'il le fallait je viendrai te chercher car je ne sais plus envisager le reste de ce chemin sans toi, à présent que j'ai éprouvé ta douceur et tellement les traits de ta féminité.

On se met à l'endroit et parfois à l'envers, l'un et l'autre parfois nous avons désespérés à  renverser la table, faire d'un banquet un repas froid qui nous mettait à mal, mais toujours quelque chose de notre amitié ressurgissait pour ne rien gâcher.

Commentaires

Taïna a dit…
Très joli texte Mustapha, qui anime tant de sentiments amoureux. En voici un que je partage :

Il/Elle voulait que l'on soit parfaitement imparfait, que l'on s'aime maladroitement mais intensément. Il/Elle voulait qu'il/elle soit son jumeaux maléfique et à la fois la sagesse de son impulsivité. Qu'il/elle soit le morceau qui manque à sa vie, le petit bonus de son bonheur. Car aimer, est un verbe qui se conjugue à tous les temps, tous les modes, à l'infini, comme Toi, Toujours...

J'essaye de faire en sorte de signifier mes sentiments comme s'ils étaient ceux d'une toute première fois pour que je sois marqué plus encore par le sceau de l'amour, m'en souvenir en toute éternité car je suis ainsi.
Je ne sais pas faire autrement qu'aimer vraiment, aimer de toute mon âme quitte à m'en faire mal jusqu'aux larmes, une sorte de déchirement qui me rappelle à quel point il est bon de se sentir fragile et fragilisé devant l'amour d'une femme.
Chacune d'entre elles me réinvente, me met au monde une seconde fois pour que je ne sois plus jamais vraiment le même, même si je sais que je colporte au fond de moi les histoires passées et celles à venir qui sont des bouts de vie, parfois des brisures sans fin...
Ta poésie est très jolie, elle exprime cette ressemblance entre nous, qui nous fait ressentir intensément toutes choses, comme si nous étions au monde pour nous faire mal à n'en plus finir.
Prends soin de ta fille et de toi même en l'automne inspirant Bisous
Taïna a dit…
Comme je comprends Mustapha...Merci.
Ton écrit pourrait être couronné d'une peinture mêlant romantisme et renaissance ! Aimer est en effet tout un art dont l'exploration et l'inspiration sont, au sens large, les ailes salvatrices de notre vie terrestre...
On dit que lorsqu'on n'a pas ce que l'on aime, il faut aimer ce que l'on a, preuve que finalement, tout ce dont on peut être fortement attaché, nous tient à distance, comme pour nous rappeler qu'il nous faut frôler chaque jour la vie avec légèreté, comme pour nous préserver des écrasantes années qui se succèdent , en laissant derrière nous le poids des souvenirs et l'ampleur des évènements.

Prends soin de toi aussi et des tiens.
Bisous

Tu sais Taïna autant que vivre c'est apprendre à perdre, il s'agit pour nous de nous enrichir du précieux des souvenirs qui ne manquent pas de jalonner nos chemins de vie, car on trouve à regretter autant le beau que le laid qui sont des bouts de nous à un certain moment !
Il y a de l'indicible en tout et ce qui en fait le charme, quand on ne peut pas mettre des mots sur les émotions, les ressentis et les impressions, on peut prétendre avoir vécu, car à bien y regarder toutes les questions n'ont pas besoin de réponses...Heureux Samedi j'espère que la tournure que prennent les choses dans le cadre du travail ne te chamboulent pas trop ! PSDT et heureux Samedi à ta fille et toi

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