MON BEL AMOUR ...
L'horizon infini de ton regard.
Nous étions des oiseaux qui n'avaient pas droit au ciel, deux rêves tendres dont le seul désir était de se saisir de l'infini avec seulement l'acuité du cœur, et de si petites étincelles perdues avec des nœuds de ronces dans le ventre.
Qui passaient d'un oubli à l'autre, la violence du temps qui piétine les rêves et des souvenirs de printemps passés pour se rapprocher de ce ciel ou agonise la lumière du soleil, et ce jusqu'à ce que le jour se confonde avec la nuit.
Dans la douceur résignée de nos yeux qui restaient au bord du vertige, tout un chacun pouvait lire que le temps est un menteur, tellement nous n'avions plus que des regards de mendiants fatigués qui se contentent de boire le ciel.
Mais dans la lumière parsemée d'obscurité, flottait telle une promesse non tenue, un murmure du monde fait des brumes bleues de l'aube, car nous ne semblons plus être désormais que le même air joué par deux instruments différents.
A présent tels deux amants qui se seraient choisis les yeux fermés dans une clarté fraiche et douce, une eau qui court, et une aube souriante qui verrait refleurir les amandiers, nous avons accepté de tendre les bras au vent et la rosée.
" L'amour fait songer, vivre et croire." Victor HUGO
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