LES LARMES DU COEUR ...
Tu ne seras jamais qu'un odorant souvenir, un battement d'ailes dans un ciel qui ne tient pas, un vertige de plus qu'il m' a été donné de vivre et des yeux qui perdent la lumière d'un azur qui les abandonne, car je te ferai vivre en moi.
En venant à toi je n'ai pas fait qu'importuner le sort, enfoncer l'horizon tu étais au cœur le plus secret de mon désir, au plus profond de mes tourments, un azur écarlate qui traverse le temps, une lumière au mille et un reflets.
L'amour est souvent le fleuve enfoui qui ressemble un jour à un secret perdu, au cœur épais de l'ombre, un sombre et brumeux matin et une nuit d'hiver qui nous voit veiller le chagrin le nourrissant des rimes de l'insomnie.
Se sentir seul sur les longs espaces du ciel tel un orage qui s'enfuit face aux mensonges de l'avenir et à la bêtise des serments, là ou très loin dans l'âme la solitude s'étend, comme des cieux pâleur d'opale qui ne se verront plus.
Le vent sait mal sécher les pleurs en nous renvoyant au soleil immuable d'hier et à la nuit aveugle de murmures, en nous privant de la sincérité qui émeut et n'écoutant plus que le cœur nous ne saurons jamais aller au bout de nous-mêmes.
Tu es une rose de pudeur au charme plus que séduisant dont la seule beauté embellit le jour, et dont les boucles de soleil en leurres qui venaient dérober le temps seront semblables à un âge perdu pour mon âme emplie de ta présence.
Je ne veux pas être l'âme en silence qui s'évanouirait avec toi dans l'ombre d'un passé, non plus que tu soies un songe effacé par les brumes de la vie, tant tu sais à quel point l'amour au fond de nous vit et demeurera à tout jamais.
" La tristesse n'est qu'un mur qui s'élève entre deux jardins." Khalil GIBRAN
Commentaires
Que voilà une heureuse surprise, ma plus fervente admiratrice qui pointe à nouveau un regard sur ce que je noie dans les mots, sans trop percevoir ce qui est de la part du réel ou de l'imagination débordante d'un homme épris du féminin.
Amour non vécu, ou vécu peu importe il nous a fait vibrer au delà de la banalité du quotidien et qu'il vive ou meure n'est pas plus important que le fait de l'improbable rencontre qui nous étreint, nous galvanise avant que de nous réduire en cendres de souvenirs!
Le rêve, l'attente, et l'angoisse que suscitent nos amours valent bien quelques pleurs silencieux en nos coeurs, car d'une vie on ne retient que ces instants magiques ou on pensait s'envoler ou mourir, se sentant hors du bruit du monde, en un ailleurs mystifié. Je suis heureux que les fêtes se terminent et te laissent aller à l'errance poétique qui je l'ai toujours senti te caractérise...Bisous tous pleins KIMA