UN PARFUM D'HERBE COUPEE...

 


 Il y a certains coups de cœur qui se construisent pas à pas avec le temps, un élan de vie ou une attirance aveugle remplis d'attentes et d'espoirs, un moment ou nous nous découvrons jusqu'à la confusion sentimentale.

Un sourire au parfum d'herbe coupée ou un serrement de cœur et à l'automne de nos vies toutes ces confessions qui rappellent un premier amour, un ailleurs inconnu et exaltant qui fait taire les peines de la vie.

Aimer c'est nous laisser étonner par un désir qu'on ne saurait taire, écouter et entendre un cœur qui n'est déjà plus le même en franchissant le seuil d'un regard, qui porte en son sein une approbation ou l'attrait d'un vertige.

C'est au premier abord une complicité amicale que l'on se plait à intriguer, attirer et fasciner pour éterniser l'amour, celui qui débarque si promptement en nous pour nous faire aussi bien mourir que renaitre.

Et une envie d'ailleurs qui en s'installant peut nous mener à la souffrance tout autant que nous faire découvrir le bonheur de la simplicité qui nous guérit de nos blessures et de nos désillusions, ces cicatrices du cœur et de l'âme.

Quelques fois il est des rencontres qui nous font retrouver le passé et ces recoins douloureux de l'enfance, ceux que le temps a remisés loin derrière pour obliger les égards des mots partagés autrement que dans la mélancolie.

« l’enfance est un lieu auquel on ne retourne pas mais qu’en réalité on ne quitte jamais.» Rosa MONTERO 



Commentaires

Kyma a dit…
Si seulement on pouvait reprendre contact avec l'enfant en nous, récupérer notre spontanéité et notre capacité de risquer sans peurs.... Vivre encore dans cet univers entre le réel et l'imaginaire sans se soucier de ce que les autres pensent 😊

Si pour une raison ou une autre tu le laisses sur le bord de la route, si tu le sacrifies sur l'autel d'une quelconque réussite, que tu fais abstraction de la magie entre vous, tu te perds car la petite voix intérieure s'éloignera emportant ton âme !
Depuis gamin j'en ai fait un compagnon de route, je lui racontais tout et j'ai eu l'impression de n'être pas seul, de quelqu'un qui me comprend et d'être plus fort pour nous deux ! je sais que cela peut te sembler bizarre mais l'enfant en moi a été ma force, celui qui essuyait mes larmes d'amertume ou s'enorgueillissait de mes victoires, c'était comme si je voulais le protéger ou le sentir fier de moi !
C'était mon propos quant au commentaire que j'ai laissé sur ta page Face book...
" Ne t'oublie jamais, pour l'enfant en toi auquel plus que tout tu te dois. "
Et dis toi bien que quoi que tu fasses les autres auront toujours quelque chose à dire, de n'avoir pas de vie, d'illusions, ou de rêves, alors vis pour toi...BISOUS
J'ai apprécié que tu passes par là HAKIMA

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