ETINCELLES DE PASSION...


 Je me sens un ruisseau sans source dont les astres en saveurs amères semblent trembler dans le lointain, laissant derrière eux une tristesse qui tombe sur mon âme comme la rosée sur l'herbe...  

l'une après l'autre les étincelles de passion deviennent des présences chaudes et rassurantes, ces jardins sacrés qui prennent l'inconscient en otage puis le quittent sous le bleu indiffèrent d'un ciel d'une immense solitude.

Elles deviennent un mystère après avoir tant partagé, mis de la lumière au coeur de la lumière pour faire oublier le vide et la fadeur de l'existence, qui s'insinuent dans les failles et les silences tant l'amour donne et l'amour prend.

A chaque fois on imagine une aventure innocente, l'attrait persistant qui procure une raison de vivre et de ne pas rester sourd à l'appel du destin, nous allons à un sentiment né de rien car il nous semble ainsi échapper à un ciel nocturne.

C'est tel un mélange de bonheur et de douleur, l'évasion chronique ou la réalité frustrante qui font que l'on s'oublie soi-même et toutes les raisons qui nous ont poussé vers l'autre, quitte à bien souvent manquer de profondeur.

On ne peut jamais prétendre connaître quelqu'un et un jour il nous faut regarder notre histoire dans un miroir opaque et brisé, par force d'un mot malencontreux ou pour nous être jour après jour accrochés aux détails douloureux.

C'est triste, c'est fatal, mais il est inévitable de se rendre compte que l'autre n'est pas unique, au point de nous rendre possessif et cruel sans qu'il ne soit facile de partir car il y a toujours un je ne sais quoi qui se rappelle à nous.

Nous nous hasardons à aimer sans imaginer qu'un enchantement qui a changé les contours de notre vie puisse cesser un jour, et être surpris par l'absence avec angoisse ou émotion à devoir réapprendre à penser le temps. 

Il faut savoir admettre les disparitions de ces parts de nous mêmes pour épouser le présent, nonobstant le fil de souvenirs qu'est l'oubli, tel des vagues montantes ou descendantes qui nous brisent aux songes desquels on se sépare.

" Oublier n'est ce pas là une forme de liberté." Khalil GIBRAN

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