JE REVE DE PRENDRE TON COEUR...
Prendre ton coeur et faire s'envoler vers moi tes pensées sans que tu n'y puisses rien, pas même sourciller quant à ce qui n'est pas permit non plus qu'à ces ans qui nous séparent et tant à nos vies déjà faites...
J'ai rêvé que tout cela était sans plus me demander de quelle façon et j'ai souri à l'enfant en moi qui garde au fond de ses yeux la magie qui rend heureux et mène vers des rives lointaines et si proches à la fois.
Comme la vie qui nous est donnée était libre de tout avant que nous n'inventions toutes sortes de prisons dans lesquelles nous nous enfermons à en pleurer, tout en pensant que plus rien d'autre n'est possible.
Hier au soir nous avons promené nos coeurs en des contrées osées, ces non-dits qui restent trop souvent au bord des lèvres, se transformant en regards de braise ou évasifs selon l'audace dont nous sommes capables.
Je ne veux pas effaroucher la singularité lovée en toi, et tant les couleurs vives de ton esprit qui émerveillent et imprègnent celui en face de toi qui se demande ce qui a fait que d'un coup il se met à subir ta prégnance.
Je voudrais auprès de toi sortir des sentiers battus, retrouver ces sentiments si nobles qu'ils mettent l'âme en déroute, et surtout j'aimerais pénétrer la tienne jusqu'à lui faire subir l'emprise des mots qui retournent les sens.
Lever délicatement ce qui voile celle qu'au fond de toi tu désires être, sans trop te demander ou cela te mènera, confiante dans le miroir des mots qui reflètent nos ressemblances, tels des cris assourdis que nous seuls entendons.
Ce matin comme tant d'autres tu vas courir dans tous les sens, afin d'attraper ce temps qui te fuit toujours afin que tu ne puisses pas te demander ce que tu as fait de tes rêves, mais tes pensées continueront de folâtrer avec l'étrange.
Tu ressembles à quelque orage d'été qui peut-être soudain tellement il n'était pas attendu mais qui combien rafraichissant dés lors que le silence revient et met en nous un bien être qui fait penser au premier matin du monde.
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