L'ABSURDITE D'UNE EXISTENCE...


  La femme est tenue à un sacrifice au plus près du banal pour rendre le monde humain, elle est souvent " une inconnue " proche dont on ne retient que le flot de paroles ou de larmes qui nourrit toujours l'espoir d'une vie meilleure...

Le désespoir ravageur d'éternelles sacrifiées, dont les ailes sont rognées par la folie maternelle qui est un abime profané, ravagé et nié qui sombre dans le silence et l'oubli, des vies invisibles qui n'ont que l'absurdité de l'existence.

Celles qui souffrent et se taisent, gardent leur rage en dedans sont sans cesse sur l'horizon de la finitude, avec la terreur d'être au monde comme si elles devaient compenser un divin déserté, tout en étant le côté silencieux du courage.

Presque toujours elles semblent les soubassements des familles, une fatalité venue avec la naissance, le destin de la féminité étant l'intime d'un sacrifice qui leur impose plus que tout de cacher la fragilité de leurs émotions.

Elles semblent dans un exil redoutable à n'œuvrer que pour être ce qu'on attend d'elles, promises à l'idéal elles s'enferment dans l'abnégation absolue tout autant qu'un désarroi durable, leurs vies se devant d'être un continuel devenir.

Des vies blanches dans la dépossession de soi, et des jeunes filles qui meurent en devenant mères, l'écrasante sollicitude maternelle faisant de leur réveil un effroi, tantôt soulagées à d'autres fois désespérées, souvent des traumas enfouis.

Mais elles ont la grâce d'un refus du monde, fugitivement libres, malgré qu'elles soient effacées, écartées, leur renoncement n'étant que le calme et le silence dont les hommes qui les stigmatisent ont besoin pour prendre la lumière.

Dés leur plus jeune âge parce qu'elles sont une aubaine pour la gente masculine, on leur apprend à préférer l'ombre à la lumière, puis à supporter les mille et une attentes qui pèseront sur elles, faisant offrande de leur personne.

Le féminin est un sacrifice ignoré la plupart du temps, car nous nous y sommes habitués et même si l'âge très ancien de ceci parait depuis longtemps révolu nous continuons d'ignorer du féminin les ressentiments latents.

" Tout homme aime deux femmes : l'une est création de son imagination,
l'autre n'est pas encore née."  Khalil GIBRAN

J'aimerai qu'un jour les femmes puissent nous pardonner notre aveuglement quant à la beauté indicible qui est la leur et que nous ne voyons qu'avec des yeux d'hommes.
   

  Juste un bel hommage à celle dont j'ai rencontré le courage avant même que de m'éprendre d'elle et qui met en beauté toutes les femmes...

  

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