UN JARDIN CLOS D'ORIENT ...


  En ces jardins clos d'Orient elle était mon seul jardin et ses alentours, comme un air qui me possédait, un espace pour exister, un brulant et craintif désir tout autant qu'une poésie simple qui frappe au cœur  

Un roucoulement mélodieux qui avait trop la peur d'aimer au ventre, aliéné à un destin qui frappe au hasard, et en ne sachant plus que scruter l'obscurité à la recherche de la lumière avec l'espoir qui épuise et ronge davantage.

J'ai fait confiance aux mots pour soigner son âme, mais la femme qu'elle est ne se sent jamais le droit de vivre mais tout en désirant ardemment la plénitude des silences et des hésitations, les marées montantes et descendantes des jours.

J'avais besoin de ce temps qu'elle ne m'a pas octroyé, car qu'elle ne pouvait pas décider d'aller bien entre le dedans et le dehors, elle est devenue une vision fugitive qui soulevait un lot de questions, les morceaux d'un être qui volent en éclats.

Elle semble s'habituer à la lumière faible et mourante d'une vie ou les mots sont comme empêchés, au gout amer de ce qu'on abandonne peu à peu, avec trop de ces années qui ressemblent à des terres brulées qu'elle ne revivra plus.

Nul ne peut mettre un terme à une errance dont il ne restera  toujours que la douleur et pour elle nous ne serons toujours que des êtres engourdis par leur confort et qui ne sauraient ordonner le chaos d'une âme sans nom.

Avec moi elle a aimé grimper les marches de l'espoir, puis ressentir l'odeur délicieuse de l'attente quitte à éprouver les craquements du temps qui passe, et tellement les émotions qui sont là pour nous rappeler que nous sommes vivants.

C'est avec un réel déchirement que je dis adieu à sa délicatesse infinie à l'instant de ces mots qui ressemblent à mon effarement de devoir lui dire que je m'en vais après l'avoir autant désirée auprès de moi, tel s'il n'y avait pas d'autre choix.

" Adieu !...Il y a quelque chose de saisissant dans ce mot : c'est comme si l'on se renvoyait à l'éternité. "    Victor HUGO

Commentaires

Maroussia. a dit…
Quand la plume s’habille de chagrin et puise sa source dans l’ambre vert de son regard perdu, l’écriture devient sublime. L’adieu aux larmes n’est souvent qu’un éternel renouveau.

Laisser partir ce n'est pas s'avouer vaincu, mais accepter ce qui ne peut être !

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