UN MATIN TENDRE...
Quand en dehors du monde on se voit vivre,
sans aspérité aucune
on n'imagine pas à quel point la vie
qui nous a autant ballottés
est belle, et peut-être aussi
tellement scintillante de promesses...
Lorsqu'à l'autre bout du fil
je t'entends sourire
aux mots heureux,
je me sens amoureux de toi
qui un jour m'a offert les moments
dont je ne faisais que rêver jusque là, et je le suis plus encore.
Nos histoires se voulaient ressemblantes,
apaisées en même temps
d'un coup d'amour
qui a voilé les sombritudes d'hier,
fait de nos vils souvenirs des lauriers
qui auréolent nos deux chemins de vie.
Je me suis réalisé au travers toi,
sans jamais rien te promettre
sinon que ma main
jamais ne s'éloignerait trop loin de la tienne,
car d'elle j'ai besoin,
comme toi de ma présence pour que tu t'aimes à présent.
Chacun de son côté
nous arpentions
ces couloirs de solitude,
froids et sombres à l'instar
de ce qui se passait en nous,
n'envisageant
que de ne pas sombrer davantage,
et certainement pas ce nous deux !
Tel si nos âmes se cherchaient en ces obscurs,
ou chacune savait que l'autre l'attendait
sans même l'avoir jamais vue,
en sachant qu'elles se reconnaitraient
d'un regard pour rire des brumes du passé?
Tu es mon évidence, et aujourd'hui plus qu'hier
car les mille et une joies
qui surviennent en nos vies
loin de nous éloigner l'un de l'autre
sont le ciment,
et le serment d'une histoire qui se veut magique.
Souvent je souris à Helene qui me rend mon sourire,
car je sais que sans elle
qui m'inonde de tes charmes rien ne serait,
et que si celles-ci perdurent
dans mon coeur c'est que tel est son désir.
Ce matin au clair de l'aube,
j'ai repensé à toutes ces autres
ou nous égarions l'un dans l'autre,
en laissant courir le monde
duquel nous nous moquions,
tels deux aveugles qui se mettaient enfin à voir.
" En amour, la femme est comme une lyre qui ne livre ses secrets qu'à celui qui en sait bien jouer."
Honoré de BALZAC
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